Incroyable : le mystère du génie de Léonard de Vinci révélé !
Et si le génie du grand Léonard de Vinci se puisait dans quelque chose d’insolite ? C’est en tout cas ce qu’affirme une étude. Et vous allez être étonné !
De Vinci : un trouble de la vision ?
Le maître italien de la Renaissance pourrait bien avoir vu les choses autrement durant toute sa vie. Littéralement.
C’est en tout cas ce qu’affirme une étude britannique dirigée par Christopher Tyler, de la City University de Londres. A partir de 6 œuvres (deux peintures, deux dessins et deux sculptures) le chercheur a réussi à mettre en évidence que les yeux des personnages de ces œuvres présentaient tous « un angle de strabisme divergent ». Il a même réussi a dresser un tableau représentant les probabilités qu’avaient l’artiste de se servir uniquement de son œil gauche ou droit.
Ce que cela veut dire ? Et bien tout simplement que « Léonard de Vinci avait un strabisme divergent intermittent et la capacité de passer en vision monoculaire ».
Le strabisme de Leonard de Vinci à l’origine du relief ?
Une vision monoculaire. C’est assez simple en fait : les personnes qui ont ce type de vision utilisent les deux yeux séparément ce qui a pour effet d’accroître le champ de vision et de mieux percevoir la profondeur.
Et c’est ce strabisme qui, « en particulier s’il était intermittent, peut avoir contribué à la capacité exceptionnelle de Léonard de Vinci de rendre le relief sur une toile ». Un trouble de la vision qui « explique peut-être la grande facilité à représenter des objets et des visages en trois dimensions ».
Christopher Tyler voit cette petite différence comme une chance. C’est, selon lui, « commode pour un peintre, car voir le monde avec un seul œil permet des comparaisons directes avec l’image à plat, dessinée ou peinte ».
Rappelons que des artistes tels que Rembrandt, Dürer, Degas ou Picasso souffraient également de strabisme. C’est ce qu’on appelle faire d’une différence une force. Impressionnant, non ?