Sous la Seine : des scientifiques démontent le film Netflix
Le film « Sous la Seine » produit par Netflix vient de sortir et certains commencent déjà le critiquer sévèrement. Notamment… les scientifiques.
Nanar ou navet ?
Le film « Sous la Seine » produit pas Netflix avec Bérénice Bejo et Nassim Lyes est sortie ce 5 juin sur Netflix. Le film se passe en été 2024.
En plein championnat du monde de triathlon sur la Seine, une jeune militante écologique prévient de toute urgence une scientifique qu’elle vient d’apercevoir un immense requin dans une rivière le menant vers Paris.
Le film profite évidemment de l’actualité du moment, à savoir les JO à Paris et surtout de la cérémonie d’ouverture. En effet, cette dernière doit se passer « sur la Seine »… et est critiqué sur pas mal de points.
La Seine devrait aussi accueillir certaines épreuves de nage. Concernant le film, il dure 1h40 veut nous plonger dans une tension avec un requin « spéciale » qui donne des frissons.
Le film est reçu très moyennement par le public et la presse qui trouve le film ennuyeux, sans suspense malgré des FX d’une très bonne qualité. J’ai vu le film et c’est de nanar agréable, pas trop mauvais pour être regardable. On est plus sur une qualité « En haut très trouble » que « les dents de la mer ».
Non, il n’y a pas ce type de requin sous la Seine
Si le film n’a pas convaincu les foules, il fait bondir la communauté des scientifiques, qui s’attaque au film. Nicolas Ziani qui étudie les requins a témoigné dans Le Parisien. » C’est une honte. Je suis tombé de l’armoire en voyant la bande-annonce « . » C’est de l’apocalypse cognitive. C’est quasiment de la fake news. On importe une problématique qui n’a jamais existé dans l’Hexagone « déplore le fondateur du Groupe Phocéen d’Étude des Requins.
Pour Nicolas Ziani, » En eaux très troubles », tiens tiens, est plus cohérent. C’est dire l’agacement ressenti par les chercheurs. D’après les scientifiques, le seul requin qui pourrait vivre dans les eaux du même type que la Seine, c’est le requin bouledogue. Néanmoins, on parle plutôt ici d’un requin blanc.
Toujours selon le témoignage de Nicolas Ziani, c’est même pire. » Ce film donne une image de catastrophisme qui est de l’ordre de la démence. Il n’a aucune crédibilité scientifique, même s’il entoure son sujet d’un vague message écologique, presque de l’ordre de la propagande. «
Un pêcheur attrape un énorme requin blanc Un pêcheur attrape un énorme requin blanc