Le producteur Alain Sarde accusé de viols et d’agressions sexuelles par neuf femmes
Le monde du cinéma est à nouveau secoué par le mouvement MeToo. Alain Sarde, producteur de Polanski, Doillon ou encore Godard, est accusé de viols et d’agressions sexuelles par neuf femmes.
Des accusations multiples
Une série d’accusations de violences sexuelles émerge à l’encontre du producteur de cinéma français Alain Sarde. Neuf femmes, dont plusieurs ont choisi de témoigner anonymement, ont accusé Sarde. Les accusations concernent des vi*ls, agressions sexuelles, mais aussi des faits de harcèlement survenus entre les années 1980 et 2000. Après Depardieu ou encore Polanski, les accusations dans le monde du cinéma ne diminuent pas.
Ces allégations jettent une lumière crue sur les abus de pouvoir qui sévissaient dans l’industrie cinématographique. Ce qui illustre la vulnérabilité des jeunes actrices face à des figures influentes comme Sarde. Mais les récits détaillent aussi un modus operandi récurrent, où les victimes étaient attirées sous prétexte de rencontres professionnelles. Le tout, avant d’être agressées dans les bureaux ou au domicile du producteur.
Une des femmes, qui était âgée de seulement 15 ans à l’époque des faits, relate comment Sarde l’aurait vi*lée dans son appartement en 1985, sous prétexte d’un rendez-vous professionnel. D’autres victimes décrivent des scènes similaires, où Sarde aurait profité de leur vulnérabilité et de leur désir de percer dans le milieu cinématographique pour les agresser sexuellement.
Alain Sarde pas poursuivi
Alors, Alain Sarde risque-t-il d’être condamné ? Pas sûr. Malgré ces témoignages, aucune des neuf femmes n’a engagé de poursuites judiciaires contre Sarde, invoquant la peur et le sentiment d’impuissance face à son influence et au manque de soutien de l’industrie cinématographique. Certaines ont même été découragées de porter plainte par leurs propres agents. Comme d’autres avant lui, Alain Sarde sortira-t-il du silence ?
L’avocate d’Alain Sarde a réfuté avec véhémence toutes les accusations portées contre son client, affirmant qu’il n’avait jamais fait usage de violence ou de contrainte dans ses relations avec les femmes. Elle a également rappelé un précédent cas où Sarde avait été mis en examen pour viol et tentative de viol en 1997, mais avait bénéficié d’un non-lieu.