« J’étais bourrée de cachets » : Cette actrice française fait des révélations chocs sur son traitement en psychiatrie
Les séjours en hôpital psychiatrique restent souvent gravés dans la mémoire pour de mauvaises raisons. Sujet de scandales et de rumeurs, c’est une actrice française qui s’est, cette fois-ci, confiée sur son expérience en tant qu’internée. Hélène de Fougerolles a avoué avoir été victime de maltraitance médicale au cours de son séjour dans un de ces établissements.
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Traitement contre l’anorexie
Pour Hélène de Fougerolles, sa carrière d’actrice a commencé très jeune puisque dès ses 15 ans, elle était face caméra, sur les plateaux de tournages. Avec des succès immédiats comme le film La plage, elle s’est rapidement retrouvée dans ce milieu agité.
« La vie d’actrice est faite de haut et de très bas. Je me rends compte que je dois toujours prouver, convaincre, que rien n’est jamais acquis ! Ma situation s’aggrave à la vitesse grand V. »
Hélène de Fougerolles – Paris Match 2021
À partir d’un moment, sa boulimie et son anorexie prennent de plus en plus de place dans sa vie et elle doit aller à l’hôpital psychiatrique pour se soigner.
« C’était il y a vingt ans, je ne sais pas comment c’est aujourd’hui, je ne sais pas si les anorexiques on les enferme dans des cages en verre, c’était le cas à l’époque. Soi-disant ça allait peut-être les aider à avoir envie de continuer à vivre et de se nourrir, ça ne marchait pas beaucoup. »
Hélène de Fougerolles – Europe 1
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Un séjour à jamais dans sa mémoire
Hélène de Fougerolles était enfermée parce qu’elle était considérée comme un danger pour elle-même. Un état dont elle n’arrivait pas à sortir par manque d’accompagnement selon elle.
« Je n’ai pas du tout été accompagnée par ces professionnels et psychologues qui sont censés être justement là pour nous accompagner. Je n’ai vu aucune empathie et aucune bienveillance dans ces personnes (…) J’étais bourrée de cachets et je voyais toutes ces personnes, aucune souriante, et qui décidaient de me garder enfermée parce que je pouvais être un danger pour moi-même. »
Une expérience en hôpital psychiatrique qui l’a assurément marquée et qui illustre le poids malsain qui pèse dans ces établissements.
« Dans ces endroits-là, je ne comprends pas comment on peut avoir envie de vivre. »
Même après en être sortie, elle confie que les psy et les professionnels du milieu médical n’ont pas été d’une grande aide en vérité. Empirant sa situation, elle ne sortait plus de chez elle.
« À un moment de ma vie, j’étais devenue parano, je ne pouvais plus sortir de chez moi. Je faisais une dépression. Les psy me proposaient de m’enfermer ou de me mettre sous médicaments »
La médecine douce : une délivrance
Heureusement pour l’actrice, une solution s’est offerte à elle. En effet, une amie lui a conseillé de se tourner vers les pratiques de la médecine douce en commençant par l’hypnose.
« Ça m’a sortie du trou et je me suis dit que, si un jour je devais apprendre un nouveau métier, ce serait celui-là. »
Pour adopter un mode de vie plus sain et une attitude quotidienne plus positive, la jeune femme s’est tournée vers diverses méthodes de bien-être. Elles se sont révélées plus efficaces que les médicaments et son enfermement.
« Après avoir obtenu mes diplômes, je me suis ouverte au reiki, au yoga, toutes ces méthodes de développement personnel qui vous permettent juste de vous mettre dans la bonne vibration. »
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