Benoit Magimel de 104 à 69 kg : Son corps « flingué » par les régimes, il n’en peut plus
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Si les succès s’enchaînent pour Benoît Magimel, le corps, lui, suit beaucoup moins. Certains rôles obligent le comédien à sacrifier son corps lors des tournages. Et certains laissent encore des traces plusieurs années plus tard…
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Le vent en poupe
Au sommet de son art, Benoît Magimel s’est vu décerner le César du meilleur acteur en 2022 et 2023 pour ses rôles majeurs dans « De son vivant » et « Pacifiction : Tourment sur les îles », deux immenses succès de l’industrie cinématographique. L’acteur français a dû traverser différentes morphologies en un court laps de temps, avec une taille moyenne de 1m76, les conséquences d’un poids fluctuant se répercutent directement sur son corps.
Lors de sa performance dans le film « De son vivant », l’acteur de 49 ans est descendu à 69 kg pour incarner un homme souffrant d’un cancer. Au total, trois régimes ont été nécessaires pour permettre au Parisien de perdre 20 kilos à chaque période. Ces régimes ont été interrompus deux fois en raison des problèmes de santé récurrents de Catherine Deneuve. L’acteur a réagi en déclarant, « ça te flingue », dans les colonnes du magazine Vanity Fair. En quelques années, les régimes répétitifs ont laissé des séquelles sur son corps, « aujourd’hui encore, mon corps est complètement déréglé, désorienté ».
De 104 kg à 69 kg
Tout au long de sa carrière, Benoît Magimel a dû adapter son corps en fonction de ses rôles et non l’inverse. Ce n’est pas la première fois qu’il doit se métamorphoser. En 2018, pour « La Douleur » d’Emmanuel Finkiel, Magimel est monté jusqu’à 104 kg pour incarner un homme qui mange beaucoup. Cependant, il révèle que cette expérience d’être en surpoids n’était pas si désagréable.
Le Francilien est naturellement plutôt frêle que trapu, et entrer dans ce nouveau corps lui a permis de ressentir des sensations différentes. Des sensations auxquelles il n’était pas habitué : « Tu vois le punching ball des fêtes foraines ? Avant, je tapais dedans, rien. Quand je suis arrivé à ce poids, j’y suis retourné et là… Bam ». S’il se donne à fond pour chaque rôle, le cinéma le lui rend plutôt bien pour le moment, « J’ai aimé cette lourdeur, ce rythme plus lent aussi. C’était nouveau, c’était bien pour le cinéma, pour certains rôles. C’était bien pendant deux, trois ans. Après, tu te dis, bon, on arrête ça ».
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