Blague du jour : La tarte aux fraises sans fraises
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Animateur :
« Mes petites beautés ! Aujourd’hui, on va parler de la chose la plus incroyable de l’année, un truc de ouf… non, pas le dernier buzz sur TikTok, bande de fous ! La tarte aux fraises, mais… attention, mes chéris, une tarte aux fraises sans fraises ! Oui, vous m’avez bien entendu. Dinguerie totale ! On a le chef en plateau, Michel Doublon, inventeur de cette œuvre d’art culinaire ! »
Le chef arrive, tout sérieux, avec une assiette sous cloche.
Animateur :
« Michel, Michel, c’est un scandale ce que tu nous fais là ! On se croirait chez Houdini ! Une tarte aux fraises sans fraises, c’est une dinguerie ! Explique-nous ça, mon chéri, qu’on comprenne cette folie. »
Chef (solennel) :
« Tout repose sur le concept de l’invisible, Cyril. On fait une réduction des fraises à l’état gazeux, et on capture leur saveur dans l’air. L’essence des fraises est là, mais sans leur présence physique. Une expérience sensorielle unique. »
Animateur (sarcastique) :
« Ah ouais, donc en gros, c’est une tarte qu’on mange avec les poumons, quoi ! Tu vas loin, mon Michel. La cuisine 5G, t’inventes des trucs qu’on voit même pas ! Allez, faisons cette dinguerie, montre-nous cette fameuse tarte aux fraises sans fraises. »
Il lève la cloche avec un air théâtral. Sous la cloche, il y a… un ticket de caisse.
Animateur (surpris) :
« Attends, attends… C’est quoi ça ? Un ticket ? »
Chef (toujours sérieux) :
« Exactement, Cyril ! C’est l’essence de la consommation. On paie pour ce qu’on ne voit pas, on ne goûte pas, mais on imagine. L’art de l’expérience vide. »
Animateur (bluffé, puis éclat de rire ironique) :
« Mais c’est une dinguerie ! En fait, tu nous vends du vide avec un ticket de caisse. Tu bosses pour mon opérateur téléphonique ou quoi ?! »
Le public explose de rire.
Animateur (clin d’œil à la caméra) :
« Et moi qui pensais que c’était impossible de nous facturer de l’air ! Michel, tu es trop fort. Bon allez, on va lancer une cagnotte pour me rembourser, parce qu’entre nous, mes beautés, j’ai vraiment payé pour ça ! »
