Blague du jour : Quand l’ego prend le pouvoir !
Chaque jour, Le Tribunal du net vous raconte une blague qui vous fera rire ! Partagez-la avec vos proches !
Dans un pays lointain et imaginaire nommé Vanitas vivait un président charismatique nommé Narcisse Ier. Connu pour sa confiance en lui hors du commun et son amour immodéré de l’attention, Narcisse Ier passait ses journées à organiser des évènements grandioses où il pouvait briller de mille feux. Depuis son élection, le peuple attendait avec impatience qu’il nomme son Premier ministre, car le pays avait besoin de cette décision pour avancer.
Chaque jour, les journaux publiaient des articles spéculant sur l’identité de l’heureux élu : « Quel sera le choix de Narcisse Ier ? », « Qui aura l’honneur d’être nommé par notre grand président ? ». Les conversations dans les cafés, les bureaux et les familles tournaient toutes autour de cette question brulante. Les ministres, eux, guettaient nerveusement un signe, espérant être celui ou celle que Narcisse Ier choisirait pour les honorer de cette distinction.
Finalement, après des semaines d’attente insoutenable, le président Narcisse Ier convoqua une grande cérémonie au palais présidentiel. Tous les dignitaires étaient présents, habillés de leurs plus beaux atours, impatients de connaitre enfin le verdict. Narcisse Ier s’avança sur le podium, l’air solennel, le regard tourné vers la foule avec un sourire confiant.
Il commença son discours avec gravité :
« Mes chers compatriotes aujourd’hui sont un jour décisif pour notre nation. Vous avez été nombreux à attendre avec une grande impatience ce moment où je nommerai le Premier ministre de notre beau pays, Vanitas. »
La foule retint son souffle. Narcisse Ier fit une pause, savourant l’attention concentrée sur lui, puis continua :
« Après une longue et profonde réflexion, il est clair pour moi qu’il n’y a qu’une seule personne capable de remplir cette fonction avec tout le sérieux, la compétence et le dévouement qu’elle requiert. »
Le public était suspendu à ses lèvres. Les yeux écarquillés, tout le monde attendait le nom qui allait résonner dans l’air, marquant un tournant dans l’histoire du pays.
Puis Narcisse Ier déclara avec une grande satisfaction :
« Le nouveau Premier ministre de Vanitas, c’est… moi ! »
Un murmure d’étonnement parcourut la salle. Voyant l’incompréhension sur les visages, Narcisse Ier ajouta avec un sourire tranquille :
« Eh oui, qui mieux que moi-même pour accomplir cette tâche ? Je connais mieux que quiconque ma vision pour ce pays, et je me fais totalement confiance pour la réaliser. Alors, j’ai décidé de cumuler les deux fonctions : président et Premier ministre. De cette façon, tout sera parfaitement aligné avec mes idées ! »
Et c’est ainsi que Narcisse Ier démontra, de façon tout à fait inattendue, qu’il était, selon lui, l’homme le mieux qualifié pour diriger le pays, et ce, à tous les niveaux.