Marine Baousson parle de son parcours de PMA, c’est à mourir de rire !
Après la blague de Fary sur la drague des femmes, voici une nouvelle vanne. Marine Baousson nous raconte son parcours de PMA avec beaucoup de second degré et c’est hilarant.
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Marine Baousson et la PMA
Je rêve d’être maman, mais on va pas se mentir, dans 13 jours, j’ai 37 ans et je suis lesbienne… J’ai donc autant de chances d’être maman que d’avoir une retraite, c’est-à-dire : peu. Il y a quelque temps, avec ma conjointe, on a quand même fait des démarches en Belgique pour entamer une PMA.
Avant de commencer le processus, j’ai dû faire une déclaration de reconnaissance anticipée devant un notaire. Donc j’ai dû faire l’exact contraire d’Albert de Monaco : j’ai déclaré un enfant que je n’avais pas. Pour la PMA, t’es obligée de faire tout un tas de tests. On insère un produit bleu dans ton utérus pour le prendre en photo et voir le parcours qu’il fait en toi.
On vérifie que tout est ouvert. Il y a eu aussi : on insère un truc dans ton utérus pour compter tes ovocytes. Aussi, on regarde dans ton utérus pour voir s’il est accueillant, je leur ai dit que j’avais jamais eu de plaintes à ce sujet. Mon utérus est quand même noté 5 étoiles sur TripAdvisor avec des avis comme « cossu, mais atypique », « propriétaire charmante et arrangeante », « je reviendrai’.
Mais les Belges voulaient un papier qui l’attestait. Ils se prosternent devant une statue d’enfant nu qui pisse dans une fontaine, mais il leur faut un papier qui atteste que mon vagin est cocooning. Je suis donc allée au rendez-vous et je n’ai jamais eu autant de trafic à l’intérieur de moi. Je suis devenue l’A10 un jour de départ en vacances !