Blague du jour : quand partager l’addition devient une équation complexe
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Jean et Sophie, un couple tout frais, qui se retrouve au restaurant pour leur troisième rendez-vous. L’ambiance est romantique, les bougies vacillent sur la table, et le serveur apporte la note après un repas délicieux.
Jean, un ingénieur passionné de chiffres, regarde la note et sort immédiatement sa calculatrice de poche. Sophie, quant à elle, est comptable et adore les chiffres tout autant. Elle se penche sur la note avec un sourire et propose : « On partage à 50/50 ? »
Mais Jean, toujours pointilleux, répond : « Attends, attends… je préfère qu’on soit justes. Je vois ici que tu as pris une entrée à 12,90 €, alors que moi j’ai pris une à 9,50 €. Donc techniquement, on n’est pas sur du 50/50. Je dirais plutôt un 52,14 % pour toi et 47,86 % pour moi. »
Sophie ne se démonte pas et sort son téléphone pour vérifier. « Ok, mais toi tu as pris un plat principal avec supplément fromage fondu, et ça, c’était 4,50 € en plus. Donc on devrait ajuster en prenant en compte les pourcentages du fromage. Ça nous amène à un 54,32 % pour toi et un 45,68 % pour moi. »
Jean hoche la tête, impressionné par son analyse. « Très bien, mais il faut aussi considérer que j’ai bu plus d’eau, et que techniquement, l’eau du restaurant est un service non facturé, donc si on part du principe que j’ai consommé 60 % de l’eau sur la table, je devrais ajouter un ajustement de… voyons voir… 3,25 % sur ma part. »
Le serveur arrive à ce moment-là, légèrement intrigué, mais ils continuent. Sophie enchaîne : « D’accord, mais tu oublies que j’ai pris un dessert et que tu n’en as pas pris, donc si on considère le prix du dessert comme une variable d’ajustement… »
Les calculs deviennent de plus en plus complexes, et après 20 minutes de débats, ils se retrouvent avec des pourcentages comme 47,83 % pour l’un et 52,17 % pour l’autre, sans arriver à un accord.
Le serveur, impatient et amusé, leur demande s’il peut les aider à régler la note.
Jean et Sophie le regardent puis Jean répond :
« En fait, on est presque d’accord… Si on arrondit les pourcentages à la troisième décimale. »
Sophie ajoute :
« Oui, et en tenant compte du coefficient de variation du dessert… »
Le serveur éclate de rire et leur dit :
« Vous savez quoi, je vous offre l’addition, parce que franchement, vous venez de me donner la leçon de maths la plus invraisemblable que j’ai jamais vue au restaurant ! »
Jean, souriant, ajoute :
« Attends, si on applique la réduction de 100 %, je devrais quand même payer 50 % du pourboire, non ? »
