Blague du jour : Le coup du gaucher
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Le couple est confortablement installé sur le canapé, plongé dans une routine paisible du soir. Lui feuillette distraitement un magazine, tandis qu’elle savoure son roman. Mais soudain, l’homme se redresse, le regard préoccupé, et se tourne vers sa compagne.
« Dis-moi, chérie… j’ai quelque chose de sérieux à te demander. Si jamais je venais à mourir… tu te remarierais ? »
Elle lève les yeux de son livre, visiblement surprise par la question inattendue, et réfléchit un instant.
« Eh bien… je suppose que oui, je n’aimerais pas vivre le reste de ma vie seule. Mais pourquoi tu me demandes ça ? »
Il hoche la tête, visiblement mal à l’aise.
« Non, pour rien… je me posais juste la question. Et… tu continuerais à vivre dans notre maison ? »
« Probablement, elle est pratique et j’ai des souvenirs ici, » explique-t-elle, haussant légèrement les épaules.
L’homme fronce les sourcils, l’air un peu plus tendu.
« Ah oui… et il dormirait dans notre lit ? »
« Oui, je ne vais pas acheter un nouveau lit juste pour ça, » répond-elle avec un petit rire. « En plus, il est confortable, on l’a choisi ensemble ! »
L’homme serre un peu les dents.
« D’accord… Et… tu lui laisserais utiliser ma voiture ? »
« Bien sûr, ta voiture est encore en parfait état, elle roule très bien, » dit-elle, visiblement amusée par la tournure des événements.
Il commence à devenir nerveux. La colère monte un peu, il s’agite sur le canapé.
« Et… attends… il jouerait aussi au golf avec mes clubs ? »
Elle le regarde, un sourire en coin, un éclat de malice dans les yeux.
« Non, ça, je ne crois pas… »
L’homme se détend légèrement, un petit soulagement perceptible.
« Ah, tu vois ! Je savais que tu ne laisserais pas un autre homme utiliser mes clubs ! »
Elle pose alors son livre et le regarde droit dans les yeux, avec un air faussement innocent.
« Non, je ne les lui laisserais pas… parce qu’il est gaucher. »
Un silence lourd s’installe, et l’homme reste bouche bée, totalement pris au dépourvu par ce quiproquo. Sa compagne, quant à elle, retourne calmement à son roman, un petit sourire satisfait aux lèvres.
