Blague du jour : Un militant fiché S se présente aux élections législatives
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Dans un petit village du sud de la France, où le pastis coule à flots et où les cigales chantent toute la journée, une nouvelle aussi inattendue qu’un orage en plein mois d’aout est tombée : Louis Marceau, militant antifa fiché S, se présente aux élections législatives. Les habitants, habitués aux querelles de clocher, se demandent si ce candidat pourrait faire basculer leur paisible quotidien.
Imaginez la scène : Monsieur Dupuis, le boulanger du coin, et Madame Mercier, l’institutrice à la retraite, discutent de la nouvelle. « Ah, ce Louis Marceau, c’est sûr qu’il va apporter du changement ! », ironise Monsieur Dupuis. « Oui, enfin, changer quoi ? La recette du pain ? Le nom des rues ? Les horaires des cigales ? », rétorque Madame Mercier, un sourire en coin.
Les jours passent et la campagne électorale bat son plein. Louis Marceau décide d’organiser un meeting au centre du village. Pour l’occasion, il fait appel à tous ses camarades de « La Nouvelle Aube ». Le jour J, la place du village se remplit de militants antifascistes venus de toute la région. On n’avait pas vu autant de monde ici depuis la dernière fête de la lavande !
Monsieur Dupuis, en bon commerçant, décide de profiter de cette affluence inattendue. Il installe un stand de sandwichs au saucisson devant sa boulangerie. Les militants, végétariens pour la plupart, regardent le stand avec méfiance. « C’est de l’artisanal, fait maison ! », clame-t-il. Les militants passent leur chemin, préférant les falafels du food truck installé un peu plus loin.
Madame Mercier, elle, observe la scène depuis sa fenêtre, une tasse de thé à la main. « Il faut bien reconnaitre que c’est animé », se dit-elle. « Mais est-ce que c’est vraiment ce dont on avait besoin ? ». Elle rit doucement en voyant Monsieur Dupuis se gratter la tête, déconcertée par le manque de succès de ses sandwichs.
Le meeting commence, et Louis Marceau prend la parole. « Citoyens, citoyen, il est temps de lutter contre l’oppression et l’injustice ! », clame-t-il. Les villageois, qui s’étaient réunis par curiosité, se regardent, perplexes. Monsieur Dupuis murmure à Madame Mercier : « L’oppression ? Quelle oppression ? Les prix du marché qui augmentent ? Le maire qui a refusé de goudronner notre rue l’an dernier ? ».
Madame Mercier éclate de rire. « Peut-être qu’il parle de l’oppression des cigales, elles n’ont jamais de vacances, les pauvres ». La boutade fait le tour de la place, et bientôt, tout le monde rit, y compris certains militants.
Finalement, le meeting se termine et les militants antifascistes repartent comme ils sont venus, laissant derrière eux un village un peu plus agité, mais toujours aussi attaché à ses traditions. Monsieur Dupuis remballe ses sandwichs, promettant d’essayer avec des falafels la prochaine fois. Madame Mercier retourne à son tricot, convaincue que la vraie révolution, ici, ce serait de réussir à faire taire les cigales, ne serait-ce qu’une journée.