Blague du jour : Trois hommes se battent pour devenir Premier ministre
Le Tribunal Du Net vous raconte chaque jour une nouvelle blague. N’hésitez pas à la partagez avec vos proches.
Dans une arène de MMA spécialement aménagée pour l’occasion, l’atmosphère était électrique. L’évènement était retransmis en direct sur toutes les chaines, et des millions de spectateurs attendaient avec impatience le début du combat. L’enjeu ? Le poste de Premier ministre.
Le premier à entrer sur le ring était Jordan, le représentant de l’extrême droite. Vêtu d’un short bleu avec des motifs patriotiques, il était accueilli par une foule de supporteurs enragés, brandissant des drapeaux et scandant des slogans agressifs. Jordan se fraya un chemin vers le centre de l’arène, le poing levé, prêt à en découdre.
Ensuite vint Gabriel, le représentant du centre. Il portait un peignoir blanc et avançait d’un pas mesuré, entouré de ses fidèles séniors. Ces derniers, installés dans des chaises pliantes, discutaient paisiblement de leurs dernières parties de bridge et de la qualité des infusions servies au club. Gabriel salua poliment son adversaire avant de se positionner calmement.
Enfin, Mélenchon fit son entrée. Ancien champion de MMA, il portait les stigmates du temps sur son visage, mais ses yeux brillaient toujours d’une détermination farouche. Ses supporteurs, eux, étaient divisés. D’un côté, les fans inconditionnels l’encourageaient à grands cris ; de l’autre, les plus critiques le regardaient avec scepticisme, se demandant s’il avait encore la forme pour un tel combat.
Dans une loge surélevée, Emmanuel, l’Empereur cruel, observait la scène avec un sourire ironique. Il avait organisé ce spectacle pour son propre amusement, savourant d’avance le chaos qui allait suivre.
Le gong retentit, marquant le début du combat. Jordan se lança avec la fureur d’un taureau, ses supporteurs rugissant à chaque coup porté. Gabriel, avec une précision clinique, esquivait habilement, ses mouvements rappelant ceux d’un horloger suisse réglant un mécanisme délicat. Mélenchon, malgré son âge, montrait encore des éclairs de sa puissance passée, mais peinait à suivre le rythme effréné de ses adversaires.
Soudain, l’un des supporteurs de Jordan, enragé, lança une chaise dans l’arène. Gabriel, d’un pas gracieux, l’évita, avant de murmurer à un de ses séniors : « Quelle animation aujourd’hui ! ». Mélenchon tenta alors un coup de grâce, mais trébucha sur une pelote de laine tombée de l’un des tricots des supporteurs de Gabriel.
Le chaos s’installa rapidement. Les supporteurs de Jordan hurlaient de plus belle, les séniors de Gabriel tentaient de calmer le jeu en offrant des biscuits faits maison, et les partisans de Mélenchon se disputaient sur les réseaux sociaux pour déterminer s’il était encore à la hauteur de sa réputation.
Pendant ce temps, Emmanuel, depuis sa loge, riait à gorge déployée. « Continuez, mes chers, » dit-il avec une malice dans les yeux, « bientôt, je me passerai même de Premier ministre. »
Le combat se termina dans une confusion totale. Jordan, épuisé, s’effondra le premier, suivi de près par Mélenchon, à bout de souffle. Gabriel, encore debout, leva les mains au ciel, mais personne ne savait vraiment s’il avait gagné ou simplement survécu.
Et c’est ainsi que, dans cette arène de folie, tout le monde perdit… sauf Emmanuel, bien sûr, qui se régalait déjà à l’idée des prochains spectacles qu’il organiserait.