Blague du jour : Comment le rugby a-t-il été inventé ?
Chaque jour, le Tribunal Du Net vous propose une toute nouvelle blague. N’hésitez pas à partager celle-ci à vos proches ayant une fibre sportive !
En 1857, lors d’un match de football mémorable entre les clubs de Sheffield et de Hallam, le suspense était à son comble. Le score était de 1-1, et les deux équipes se battaient férocement pour décrocher la victoire. Le public retenait son souffle, les joueurs étaient concentrés, l’arbitre affutait son sifflet… Bref, tout semblait normal.
Tout, sauf Albert. Albert, c’était ce joueur un peu particulier de Sheffield, celui que l’on avait pris dans l’équipe parce qu’il avait amené le ballon et quelques tartines pour l’après-match. Alors que le ballon arrivait à ses pieds, Albert, pris d’une soudaine inspiration digne d’un génie… ou d’un fou, se mit à courir à toute vitesse vers les buts adverses.
Mais au lieu de tirer comme un joueur normal, Albert s’arrêta net, lança un regard triomphant à la foule, et… se jeta ventre à terre, en aplatissant le ballon avec toute la grâce d’un phoque sur la plage. Un silence glacial s’abattit sur le terrain. Les joueurs de Sheffield se regardèrent, bouche bée, tandis que ceux de Hallam se demandaient si Albert était en train d’inventer un nouveau type de coup franc.
L’arbitre, complètement désorienté, ne savait même pas quel geste faire pour signaler cette… action, si on peut l’appeler ainsi. Finalement, le capitaine de Sheffield, désespéré, s’approcha d’Albert et demanda : « Mais qu’est-ce que tu fiches, Albert ? On joue au foot, pas à un jeu de plage ! »
Albert, un grand sourire aux lèvres, répondit avec l’assurance de quelqu’un qui vient de résoudre une énigme millénaire : « Bah, j’ai aplati le ballon, c’est bien ce qu’on fait, non ? Ça compte comme un point ! »
Le capitaine éclata de rire : « Mais Albert, on n’est pas en train d’inventer un jeu pour les pingouins ! Ici, on marque avec le pied, pas avec le ventre ! »
Alors que l’arbitre allait siffler pour rappeler à tous ce qu’était vraiment le football, un éclat de rire géant éclata depuis les gradins. Le public, visiblement ravi de ce quiproquo géant, applaudit à tout rompre. Certains, même, se levèrent pour acclamer Albert, le prenant pour un visionnaire, un révolutionnaire du ballon rond.
C’est ainsi qu’Albert, sans le vouloir, avait transformé ce match en un moment légendaire. Et quelques jours plus tard, un certain William Webb Élis, qui passait justement par là, commença à griffonner dans un carnet. Il réfléchit un instant, puis nota : « Et si on en faisait un nouveau sport ? Mais avec un nom plus classe… Comme “Rugby”. »