L’Amour est dans le pré : bébés, clashs, séparations, que sont devenus les anciens candidats mythiques de l’émission ?
Le programme de l’Amour est dans le pré a pour but de faire rencontrer des prétendants et prétendantes à des agriculteurs et agricultrices un peu isolés de par leur situation professionnelle très prenante et qui ne leur permet pas forcément de faire beaucoup de rencontres.
Aussi, beaucoup de personnes en quête d’amour bucolique manifestent leur intérêt pour ces agriculteurs /agricultrices en recherche amoureuse et vont à leur rencontre. Depuis 2006, le programme a permis à de nombreuses personnes de trouver l’amour et beaucoup de bébés sont nés de ces unions. Découvrons un peu comment les choses ont tourné pour ces agriculteurs et agricultrices en quête d’amour. Thierry, Pascal, Jacky, François et Maryline, Gérard et Béatrice ! Que sont devenus nos agriculteurs chouchou ? Et où en sont les couples qui se sont formés grâce à l’émission ? Mariage, bébés mais aussi ruptures et coups durs… on vous dit tout !
Jean-Pierre
Jean-Pierre Guelvout, figure emblématique de la saison 5 de l’Amour est dans le pré nous a quittés… En effet, le 14 Décembre 2016, l’agriculteur a décidé de mettre fin à ses jours. Un événement tragique qui a secoué tous ceux qui avaient côtoyé l’homme au grand coeur.
Sa soeur Marie a révélé quelques lignes d’une lettre que l’agriculteur a laissé pour expliquer son geste désespéré : « Quand le désespoir est plus grand que l’espoir. Je n’en peux plus de souffrir. Les vaches m’ont tué. »
Marie explique : « Un mois avant de se suicider, il m’avait dit qu’il était épuisé physiquement. Deux jours avant, il était allé voir son médecin. Mon frère, il était en burn-out. Mais, avec André (son autre frère avec qui Jean-Pierre travaillait), ils en avaient déjà traversé tellement, des épreuves… Et puis ils n’étaient pas isolés, il y avait toujours du monde à la maison. C’est cet orgueil, ce putain d’orgueil qui les tue. La faiblesse, c’est honteux dans ces métiers ; les difficultés, il ne faut pas les montrer, encore moins les dire. Culturellement, dans le monde rural, toute fragilité est interdite. Mon frère, il n’a peut-être pas su dire qu’il avait besoin d’aide« .
Elle précise également la situation financière dans laquelle était son frère : « La situation était difficile mais pas catastrophique. L’affaire était viable, mon frère avait même un autre projet. Il voulait notamment passer sur de l’élevage de volailles bio. Il en avait parlé à sa banque, elle n’avait pas suivi… Ça a été le coup de grâce. » Une immense pensée pour ses proches …
Votre article continue en page 2 avec un couple qui nous a fait un énorme coup de théâtre… Cliquez sur « page suivante » pour continuer.