Ces voitures ont perdu jusqu’à 65% de leur valeur : les propriétaires n’arrivent pas à les revendre à un prix correct
Entre problèmes liés au moteur et dépréciation spectaculaire, certains véhicules sont devenus un véritable casse-tête pour leurs propriétaires, qui ont bien du mal à les revendre sur le marché de l’occasion. On vous explique !

Les problèmes du moteur PureTech
Autrefois plébiscité pour ses performances et son efficacité, le moteur 1.2 PureTech de Stellantis fait face à une crise de confiance majeure. Utilisé dans de nombreux modèles (Peugeot 208, 308, 2008, Citroën C3 et C4, Opel Corsa…), ce moteur est aujourd’hui pointé du doigt pour ses problèmes de fiabilité, impactant fortement le prix de revente des véhicules qui en sont équipés.
Le principal défaut du PureTech réside dans sa courroie de distribution, qui se dégrade souvent plus vite que prévu au contact de l’huile moteur. Cette usure prématurée peut entraîner des dysfonctionnements graves si elle n’est pas prise en charge à temps. Résultat ? Particuliers et professionnels ne veulent plus de ces véhicules… sauf à des prix très bras pour pouvoir se protéger en cas de panne.
Le prix des voitures concernées s’effondre
Le constat est sans appel : les modèles équipés d’un moteur PureTech perdent donc beaucoup de valeur. « Une Peugeot 208 de 2015 en 82 chevaux accuse 61% de décote par rapport à son prix en neuf de l’époque contre 48% pour une Volkswagen Polo similaire », révèle le site Linternaute, qui ajoute que le prix d’une Citroën C3 de 2015 a chuté de 65% en moyenne.
Face à cette situation, Stellantis a tenté de réagir en proposant par exemple des extensions de garantie et des primes à la reprise. Cependant, ces mesures peinent à rassurer complètement les acheteurs. Pire encore, la réputation de ces moteurs commence à affecter l’image globale des modèles concernés, obligeant le constructeur à revoir sa stratégie de communication…