Des radars anti-freinage bientôt en France ?
Ces appareils, visant à empêcher les conducteurs de freiner avant leur passage devant les radars, viennent d’être testés en Espagne.
>>> À lire aussi : Bientôt des radars sonores partout en France ? Ne soyez pas trop bruyants avec votre véhicule
Radars anti-freinage testés une première fois en Espagne
Désolé, mais le bon vieux temps des voitures sans ceintures, et où rouler à 140 sur la départementale avec deux grammes dans le sang n’était pas jugé problématique (mais vivement interdit), c’est finito pipo comme dirait l’un des grands intellectuels de notre génération. En effet, après l’apparition des premiers radars de vitesse en 2003, presque vingt ans après, on voit arriver des radars anti-freinage. On n’arrête pas le progrès, en revanche, ce sont bien les Schumacher du dimanche qui risquent de se calmer au volant.
En effet, c’est en Espagne que l’on s’apprête à tester ces premiers radars dits « anti-freinage » . Au total, ce sont 26 appareils qui devraient très prochainement arborer les routes du pays, notamment sur les routes secondaires, précisait le quotidien espagnol Diaro de Léon, dans un article datant de février dernier. Le but de ces engins est assez évident : comme leur nom l’indique, ils visent à repérer les automobilistes qui freinent à la vue des radars de vitesses, afin de les pénaliser en leur envoyant des contraventions qu’ils recevront directement.
Bientôt en France ?
Étant donné que ces chers appareils s’apprêtent à s’installer dans l’un de nos pays frontaliers, la question de leur apparition en France se pose. Pour l’instant, comme l’indique un article de Ouest France à ce sujet, rien n’indique qu’une telle décision soit prise. « Il n’est pas prévu de déployer ce type de radars en France (…) La stratégie nationale concernant les radars a été définie en 2015, puis revue en 2018. Il n’a jamais été question de radars anti-freinage » , a expliqué la Sécurité routière au média.
Un sujet qui permet de rappeler que les accidents de la route constituent la première cause de mort violente en France, et de mortalité chez les 15-24 ans. C’est pourquoi le gouvernement et l’éducation française mettent de plus en plus au point des journées de sensibilisation à la prévention routière, et chez les plus jeunes. L’exemple de l’école Notre-Dame-de-Lourdes de Guillac où des élèves de primaires ont pu assister à un spectacle à ce sujet. D’ailleurs, une nouvelle loi devrait être étudiée pour faire passer le permis à 8 ans (C’est faux).
>>> À lire aussi : Comment réussir à reconnaitre de manière certaine les voitures radars privatisées ?