Le permis de conduire bientôt accessible aux jeunes de 17 ans ?
Une députée LREM va soumettre un rapport parlementaire sur le permis au Premier ministre aujourd’hui. Il propose, sous certaines conditions, de pouvoir conduire seul avant la majorité.
Le permis pour les jeunes de 17 ans
C’est une bonne nouvelle pour les ados qui sont presque majeurs. La députée du Gard Françoise Dumas (LREM) va soumettre un rapport parlementaire au Premier ministre Edouard Philippe aujourd’hui. Ce texte, que l’AFP a pu se procurer, est une réforme du permis du conduire. Jugé trop coûteux et trop long à obtenir, il pourrait être bientôt possible de le passer à 17 ans ou pendant le futur service national universel (SNU). Plus précisément, l’abaissement de l’obtention du permis B à 17 ans ne concerne seulement ceux qui sont en possession de la conduite accompagnée. Ces jeunes pouvaient l’obtenir à 17 ans et demi mais ne pouvaient pas l’utiliser avant leur 18 ans. Victime de son succès, elle débouche sur un quart des permis B délivrés avec un taux de réussite d’environ 75%. Cependant, celui-ci ne sera valable qu’en France tant que le conducteur sera mineur.
Une aide pour le financement du permis
Critiqué comme étant beaucoup trop cher par la majorité, avec une moyenne de 1600 €, le financement du permis pourrait être allégé voire complètement pris en charge grâce à ce rapport. Françoise Dumas propose de l’intégrer au futur service national universel (SNU), qui doit démarrer en juin. Deux modules formeront le SNU : un « court » obligatoire de trois semaines et un « long » facultatif de 3 à 12 mois. Pour la partie obligatoire, les jeunes pourraient passer le code « auprès d’un opérateur agréé », avec un coût « pris en charge par l’État ». Pour la partie facultative de longue durée, les jeunes adultes pourraient, eux, « passer l’épreuve pratique du permis de conduire, pendant cette période, à titre gratuit ». Cette opportunité s’appliquera également aux personnes qui s’engagent dans la réserve nationale et le service civique.
Le rapport parlementaire préconise également un « contrat-type » pour permettre au coût final des formations d’être transparent. Il permet également aux futurs candidats de s’inscrire eux-mêmes sur un portail en ligne, sur le modèle des « candidats libres ».