Vers la fin des fausses plaques d’immatriculation en France ?
Si certaines demandes incombent une paperasse administrative infinie, c’est tout l’inverse pour l’achat de plaques d’immatriculation homologuées en France. En effet, aucun papier n’est réclamé pour les obtenir, et cela a des conséquences bien plus graves que la voie réservée sur le périphérique parisien. À cause du manque de vérification, l’usurpation de plaques d’immatriculation se multiplie. Mais cela pourrait bientôt changer.
Plaques d’immatriculation : bien la fin des usurpations ?
En France, vous pouvez vous procurer des plaques d’immatriculation homologuées sans aucun papier. On ne vous demande ni permis de conduire, ni carte grise. Et peu avant la dissolution de l’Assemblée nationale, un député avait un projet : changer les conditions d’attributions des plaques d’immatriculation.
Mais pourquoi cela devient urgent, alors qu’une nouvelle taxe a été annoncée pour certains véhicules ? À cause de ces conditions inexistantes, certains usurpent les plaques d’immatriculation. Et c’est un véritable désastre pour les vrais propriétaires. Selon L’Automobile, entre 20 000 et 25 000 victimes de fraudes ont été recensées en 2024.
Avec de fausses plaques d’immatriculation, les fraudeurs évitent les amendes et le retrait de point. Mais les victimes sont enfermées dans un cercle vicieux… Et la justice met beaucoup de temps avant de reconnaître légalement la fraude. Pendant ce temps, les victimes doivent payer.
Un député reprend le projet !
Mais le projet de loi n’a pas dit son dernier mot. En effet, le député Romain Daubié (Les démocrates) souhaite remettre le sujet sur la table. Et il y a urgence face à cette fraude qui continue à faire de nombreuses victimes. Le député veut que les conditions d’obtention d’une plaque d’immatriculation soient mieux encadrées.
Alors que les autoroutes pourraient bientôt connaître un changement, cette nouvelle loi assurera plus de contrôle lors de la demande, et donc moins de victimes. Face à l’urgence, le projet pourrait être déposé à l’Assemblée nationale pour un vote en mai prochain. D’ici-là, il faudra faire attention à l’usurpation des plaques d’immatriculation.