Attention, les véhicules à moteur diesel interdits dès 2025 dans cette ville
Dans un souci écologique, de nombreux pays européens, dont la France, mettent en place de nouvelles règles visant à réduire la circulation des moteurs thermiques sur les routes. Et, justement, dans une ville très peuplée de France, il sera bientôt interdit de rouler en voiture diesel.
Les véhicules thermiques bientôt interdits à la vente
Actuellement, en 2024, l’urgence climatique est telle que de nombreux pays veulent désormais interdire la vente de véhicules à moteur thermique. Pour ces pays, l’objectif final est de faire migrer la population vers l’achat et la mise en circulation de voitures et autres véhicules électriques, ou hybrides.
« Le règlement européen du 19 avril 2023 interdit la vente de véhicules à moteur thermique neufs à partir de 2035« , explique Le Monde. Le but est d’inciter à aller vers l’électrique, bien que certains problèmes sur ce type de véhicule font la Une.
Dans le même temps, de nombreux pays européens, dont la France, interdit peu à peu l’usage de véhicules thermiques sur certains endroits de son territoire.
Une manière d’inciter les usagers à acheter dans l’électrique, en attendant l’interdiction totale de la vente de voitures thermiques en 2035. Et, cela commence par une restriction de circulation pour certains véhicules thermiques et sur certaines zones de France.
Certaines voitures diesel interdites à Lyon dès 2025
Parmi les mesures qui seront bientôt mises en place pour limiter la circulation de voitures thermiques, il y a cette dernière mesure instaurée par une ville très peuplée de France.
Pour le moment, aucune ville de France n’interdit totalement la circulation de véhicules diesel ou essence. Mais, dès 2025, les véhicules diesel n’auront plus accès à cette grande métropole française : Lyon.
Lyon, une ville à la qualité de l’air souvent moyenne
La ville de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes, compte désormais plus de 500 000 habitants en ville et plus d’un million de personnes en agglomération. Comme pour Paris, Bordeaux ou encire Marseille, la ville de Lyon est l’une des plus peuplées en France et le trafic routier y est très important.
Ainsi, justement en raison de son trafic routier, rythmé par les embouteillages, la qualité de l’air est souvent dans la tranche « moyenne » en raison de la pollution liée aux voitures, entre autres.
Selon La Tribune, le seuil de dioxyde d’azote est très souvent dépassé à Lyon, avec « 40 microgrammes par mètre cube sur trois années au moins sur les cinq dernières années ».
60 000 véhicules bientôt interdits en ZFE
Dans un souci écologique, alors qu’une nouvelle mesure impliquant de ne plus circuler en voiture le week-end émerge, la ville de Lyon n’autorisera plus les véhicules à moteur diesel à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
Cela concerne uniquement 60 000 véhicules de la ville. « Ils ne pourront ni circuler ni stationner dans la zone à faibles émissions de Lyon », explique Café Bagdad.
« La part de véhicules interdits diffère selon les communes et les arrondissements. Si tous les territoires sont concernés, trois d’entre eux ont, en particulier, une proportion de véhicules interdits supérieure à celle de l’ensemble de la ZFE de Lyon », lit-on sur l’INSEE.
Les voitures concernées sont les modèles Crit’Air 3, soit ici les voitures diesel de plus de 14 ans, vendus entre 2006 et 2010.
« 58 % pour le dioxyde d’azote (no2), émis à plus de 94 % par les moteurs diesel« , précise la métropole, justifiant alors cette opération.
Une mesure qui risque d’impacter les travailleurs au diesel
« Ainsi, 12 % des véhicules ne peuvent plus circuler ni stationner à Vénissieux, tout comme 9 % des voitures à Bron et dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon », ajoute le site.
Selon France 3, « cinq communes couvrant la quasi-totalité de Lyon et de Caluire-et-Cuire, et les parties des communes de Bron, Villeurbanne et Vénissieux à l’intérieur du boulevard périphérique ».
« 50 % des personnes ayant un emploi et effectuant les trajets travail-maison en voiture au sein de la ZFE vivent au sein d’un couple avec enfants » seront concernés, peut-on aussi lire.
« 60 % des ouvriers et 66 % des artisans, commerçants et chefs d’entreprise utilisent leur automobile plutôt que les transports en commun », ajoute France 3.
Interdire les véhicules thermiques, une bonne idée ?
Une bonne nouvelle pour le climat, mais une mauvaise nouvelle pour les usagers utilisant ce type de voitures.
D’autant que beaucoup d’études et d’avis clients montrent que la voiture électrique n’est pas toujours une bonne solution. Notamment, une taxe sur les voitures électriques pourrait bientôt être mise en place.
La voiture électrique a aussi d’autres désavantages comme une moins bonne autonomie, une moins bonne longévité et une forte consommation en électricité. Côté pollution, les avis divergent :
« Une voiture électrique n’émet pas de CO2 ni de particules dans l’atmosphère quand elle circule, contrairement aux véhicules thermiques. En revanche, la fabrication d’une voiture électrique est source d’émissions de CO2 et implique l’utilisation d’énergies fossiles« , explique Renault.
Ce qui est certain, c’est que les voitures thermiques diesel de plus de 14 ans sont, par essence, plus polluantes que les voitures électriques, à cause de l’émission de CO2.
Tandis que les prix des péages risquent d’augmenter, il faut aussi rappeler, qu’en moyenne, une voiture électrique coûte moins cher qu’une voiture thermique, du moins en termes de rapport carburant / kilomètre.