Toulouse : les nouveaux radars qui affolent les automobilistes
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À Toulouse, depuis le 2 avril, cinq radars urbains ont été activés, suscitant la surprise et parfois la colère des automobilistes.
Ces radars, parmi vingt déployés en décembre 2021, n’ont commencé à verbaliser qu’après une phase de test de trois ans. Installés dans des zones à risque pour protéger les usagers vulnérables, ces dispositifs ont bouleversé les habitudes des conducteurs, obligeant chacun à redoubler de vigilance.
Toulouse : des radars urbains en action !
L’activation discrète de ces radars a pris de court de nombreux automobilistes toulousains. Après des années de tests et de contrôles de conformité, ces appareils, accrochés à des candélabres et signalés par des panneaux, se sont mis à verbaliser sans prévenir.
Les lieux d’implantation ont été choisis en concertation avec les autorités locales, basés sur les critères d’accidentalité et la fréquentation par des usagers vulnérables. Cependant, leur mise en service n’a été annoncée que sur les réseaux sociaux et dans un communiqué de presse de la préfecture de Haute-Garonne, provoquant un flot de verbalisations dès le premier jour.
Ces radars de nouvelle génération, ne flashant pas, enregistrent les excès de vitesse dans les deux sens de circulation ainsi que le franchissement de feux rouges. Les cinq radars actifs sont situés aux adresses suivantes :
- 23 avenue Georges-Pompidou (vitesse)
- 104 boulevard Pierre et Marie-Curie (feu rouge)
- M820 — Avenue des États-Unis (vitesse)
- 298 avenue de Grande-Bretagne (feu rouge)
Des réactions mitigées
Jean-Christian Meslet, directeur de l’Automobile Club du Midi, a exprimé des réserves sur l’efficacité et la justification de ces dispositifs. Selon lui, Toulouse, en tant que ville pilote pour ce système, a peut-être vu trop grand. Il se demande également si les quinze autres radars, actuellement inactifs, seront mis en service un jour et si cela sera justifié.
Pour les professionnels du transport, la situation est particulièrement difficile. Jean-Pierre Rogalle, président de l’UNT31, souligne les défis auxquels sont confrontés les chauffeurs. Il raconte l’histoire d’un collègue qui a reçu plus de 1 000 euros d’amendes pour des dépassements de vitesse de seulement 3 ou 4 km/h. Il est souvent impossible pour les professionnels, qui passent leur journée sur la route, de respecter constamment les limitations de vitesse.
La mise en service de ces radars a déjà des répercussions notables sur la circulation à Toulouse. Les conducteurs sont désormais plus prudents, ralentissant même devant les radars en sommeil par crainte de verbalisations. La préfecture espère ainsi réduire le nombre d’accidents et améliorer la sécurité routière.
Les effets sur la circulation
Toutefois, cette initiative n’est pas sans critiques. Certains considèrent ces radars comme des « machines à argent » plutôt que des outils de prévention. Jean-Pierre Rogalle est particulièrement critique. Estimant que les radars ne sont pas toujours placés aux endroits les plus pertinents pour la sécurité. Selon lui, des zones comme la rocade, où la circulation nocturne est souvent dangereuse, seraient des cibles plus appropriées.
La mise en service de ces radars a déjà des répercussions notables sur la circulation à Toulouse. Les conducteurs sont désormais plus prudents, ralentissant même devant les radars inactifs par crainte de verbalisations. La préfecture espère ainsi réduire le nombre d’accidents et améliorer la sécurité routière.
Pour les automobilistes et les professionnels du transport. La vigilance est désormais de mise, mais les débats sur l’efficacité et la pertinence de ces dispositifs continuent. Peut-être que l’avenir de la sécurité routière à Toulouse repose sur un équilibre entre prévention et répression. Un débat qui ne fait que commencer.
L’activation de cinq radars urbains à Toulouse a suscité de vives réactions. Si l’objectif affiché est la sécurité des usagers de la route, notamment les plus vulnérables. La méthode et l’emplacement de ces radars soulèvent des questions.
Pour les automobilistes et les professionnels du transport, la vigilance est désormais de mise. Mais les débats sur l’efficacité et la pertinence de ces dispositifs continuent. Peut-être que l’avenir de la sécurité routière à Toulouse repose sur un équilibre entre prévention et répression, un débat qui ne fait que commencer.
