Cette réforme de l’épargne proposée par François Bayrou qui menace le pouvoir d’achat des Français
Alors que le pouvoir d’achat des Français est déjà sous pression, François Bayrou vient de proposer une réforme de l’épargne qui inquiète beaucoup.

Une réforme qui fait trembler votre portefeuille
L’épargne des Français est une nouvelle fois au cœur des débats. Cette fois, c’est François Bayrou qui lance l’idée avec une proposition choc pour financer l’économie de guerre. Augmenter les impôts sur les placements préférés des Français, à commencer par le fameux Livret A, détenu par 68 % d’entre nous, mais aussi les assurances-vie, tels que les PEL et les CEL.
Le gouvernement prévoit notamment de faire passer le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % à 36 %, et de réduire fortement le taux d’intérêt du Livret A, qui pourrait passer à 1,5 % dès juillet 2025. Une décision qui, d’après certains économistes, diminuerait directement le pouvoir d’achat des ménages modestes.
Mais pourquoi une telle mesure ? Selon François Bayrou, cette réforme permettrait de réduire rapidement le déficit public, tout en finançant l’économie de guerre, devenue prioritaire en cette période de tensions internationales accrues, notamment avec la guerre en Ukraine.
Une grosse inquiétude pour les petits épargnants
Sans surprise, cette réforme ne plaît pas à tout le monde. Beaucoup redoutent qu’elle fasse fuir les capitaux des Français les plus aisés vers des pays voisins aux conditions fiscales plus avantageuses, comme la Belgique ou le Luxembourg.
Mais surtout, c’est l’impact direct sur les classes moyennes et populaires qui préoccupe. Une récente étude publiée par 60 Millions de Consommateurs explique ainsi que l’impact pourrait atteindre une perte de 15 à 20 % du rendement net pour les petits épargnants.
Face à la colère qui gronde, plusieurs experts recommandent déjà d’envisager des placements alternatifs comme le crowdfunding, les ETF ou encore l’immobilier locatif, moins impactés par cette hausse fiscale. Le gouvernement, de son côté, tente de rassurer, en promettant notamment des outils comme le module « Mon Épargne en 2025« , censé aider les citoyens à mieux gérer leurs placements.