Un poissonnier écope d’une importante amende pour avoir organisé des soirées Poker clandestines
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Un homme de 36 ans, poissonnier de métier, a été condamné après avoir organisé des soirées Poker clandestines. Un an après son arrestation, il déclare qu’il avait fait ceci à cause de son désœuvrement. Mais peut-être aussi un tant soit peu par amour.
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Un poissonnier écope d’une importante amende pour avoir organisé des soirées Poker clandestines
Un poissonnier a récemment été condamné à six mois de prison avec sursis accompagnés d’une amende de 7 000 euros. Il est accusé d’avoir organisé entre juillet 2020 et janvier 2021 des parties de poker clandestines à Draveil (Essonne).
Les enquêteurs du service des courses et des jeux se sont intéressés en novembre 2020 à un tripot qui organise des parties de poker dans la rue du château des rentiers. En pleine période de crise sanitaire, les casinos et les clubs sont fermés. De ce fait, les maisons de jeux clandestines fleurissent. Les organisateurs prennent d’ailleurs le risque d’envoyer des flyers sur Snapchat sous le pseudonyme « Ça mousse bisquet ».
Pour ces soirées clandestines, tout est organisé à la perfection ! Des jolies hôtesses accueillent l’ensemble des joueurs. Ensuite, des pâtisseries ainsi que des confiseries leur sont servies. La patronne, Sandra, est une croupière professionnelle qui est, à l’heure des faits, au chômage. Cette jeune femme travaille donc clandestinement avec deux organisateurs de soirées clandestines à côté de Gentilly (dans le Val-de-Marne) ou bien encore à Montrouge (dans les Hauts-de-Seine). Cette femme entretient également une relation sentimentale avec le poissonnier, qui joue régulièrement au texas holdem poker chez elle.
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Un poissonnier au chômage…
Il faut savoir que ce poissonnier était alors au chômage. Il avait d’ailleurs beaucoup de difficultés à retrouver du travail après avoir quitté son job au marché de Rungis. Aussi, il voit dans le poker une manière de gagner l’argent. Cet homme a alors l’idée de transformer son deux-pièces en club de jeux. Puis, il passe des annonces et recrute des joueurs. Le droit d’entrée est de 50 ou 100 euros. Ce poissonnier prenant au passage une commission de 5 % sur les gains. Et également de 3 ou 4 % sur le pot. En déduisant les frais, il aurait ainsi pu gagner entre 22 000 et 48 000 euros.
Désormais, il fait profil bas et répond sans tabou à toutes les questions des juges. « Je me suis lancé dans ce domaine, car en réalité, c’était une forme d’addiction liée au désœuvrement. […] Je me suis repris en main. Je retravaille désormais de nuit à Rungis ». Son avocat, maître Daoud Achour, rappelle d’ailleurs qu’il faut savoir que la rose du hasard est attirante, car elle est capable de changer sur un simple coup de dés, le misérable en homme riche… Mais aussi le contraire ! L’avocat estime également que ce poissonnier souhaité également impressionner Sandra… Cette femme croupière qui organisait des soirées de Poker clandestines… Et avec laquelle il avait une relation amoureuse.
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