Pas de pensions de retraite en 2025 ? Ces prédictions alarmistes d’Elisabeth Borne
Alors que la censure menace le budget sur la Sécurité sociale porté par le gouvernement Barnier, Elizabeth Borne tire la sonnette d’alarme.
Le versement des retraites interrompu en 2025 ?
Les temps sont durs pour le gouvernement. Bien décidé à repenser le budget, celui-ci est prêt à tout. Y-compris l’usage du 49.3. Contre toute attente, le budget proposé par le Premier ministre a été adopté ce 26 novembre au soir. Un dénouement inattendu qui s’expose tout de même à un élément perturbateur : la motion de censure.
Mais alors que certains députés envisagent un recours à la motion de censure, Elisabeth Borne lance l’alerte. Invitée ce 24 novembre sur le plateau de LCI, l’ancienne ministre a fait de troublantes confidences.
« Tous ceux qui veulent voter une censure sur ces textes, il faut qu’ils aient en tête les conséquences que ça aurait pour les Français. Et il faut que les Français le sachent aussi », alerte-t-elle. « Si le budget de la Sécurité sociale est censuré, ça veut dire qu’au 1ᵉʳ janvier, votre carte vitale ne marche plus. Ça veut dire que les retraites ne sont plus versées. Ça veut dire au bout d’un moment que les fonctionnaires ne sont plus payés ». Un scénario catastrophe qui n’a pas manqué d’alerter les téléspectateurs.
« Il n’existe dans nos institutions aucun risque de ‘shutdown' »
Face à l’inquiétude grandissante, nombreux sont ceux à rassurer les Français. Une telle perspective est tout bonnement inenvisageable. En cas de censure, la France reste dotée d’un budget : l’actuel. Une information bien connue d’Elisabeth Borne qui sait parfaitement que le « shutdown » a l’américaine n’a pas cours en France…
Ce que confirme Marine Le Pen dans les colonnes du Figaro ce 25 novembre : « il n’existe dans nos institutions aucun risque de ‘shutdown’ contrairement à ce qu’affirment […] certains membres du gouvernement. Même en cas de censure, l’impôt sera levé, les fonctionnaires payés, les pensions versées, et les soins médicaux remboursés« .
Le risque auquel s’expose le pays est toutefois un déficit grandissant, comme le souligne la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. « Sans agiter le chiffon de la peur, qui veut offrir comme cadeau de Noël aux Français pour 2025 un déficit à plus de 7 % et des taux d’intérêts qui s’envolent ? », questionne-t-elle. Malgré tout, Marine Le Pen compte bien s’allier à la gauche et maintient son projet de recours à la motion de censure. Affaire à suivre.