Augmentation des impôts par Michel Barnier : qui seront les grands perdants ?
Le nouveau premier ministre Michel Barnier serait en train de réfléchir à augmenter les impôts, les plus pauvres encore perdants ? En tout cas, la mesure n’enchante pas beaucoup le peuple et la plupart des politiciens.
Miche Barnier, un nouveau premier ministre très inattendu
Après une dissolution de l’Assemblée nationale incomprise par le camp macroniste et très onéreuse, ainsi que des élections législatives ayant divisé la France en trois gros blocs politiques à l’Assemblée, le nom du nouveau premier ministre est tombé.
Et autant le dire, personne ne s’y attendait. Pour succéder à Gabriel Attal, Emmanuel Macron n’a pas choisi un candidat de la gauche du Nouveau Front Populaire, comme escompté, mais un candidat Républicain de 73 ans, Michel Barnier.
Un choix qui n’a pas été compris au sein des oppositions. Depuis sa nomination il y a quelques jours, Michel Barnier enchaîne les polémiques.
Notamment, plusieurs citoyens français ont accusé le nouveau premier ministre d’être homophobe, entre autres critiques. En plus de ne pas être du camp politique majoritaire à l’Assemblée nationale, Michel Barnier a déjà commencé à évoquer son programme politique à venir.
Michel Barnier : Il serait en train de réfléchir à augmenter les impôts
Et, parmi les mesures qui seraient en discussion, il y aurait une hausse des impôts pour les contribuables. Une très mauvaise nouvelle pour le peuple qui avait justement voté en faveur d’une baisse de TVA et d’impôts, ainsi qu’une hausse de salaire.
Alors qu’il n’a pas encore nommé ses nouveaux ministres, Michel Barnier a eu droit à un entretien avec le ministre Gérald Darmanin. À la suite de cette réunion, le ministre de l’Intérieur a alors pris la parole.
« Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts. On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », a-t-il déclaré.
Néanmoins, Gérald Darmanin serait contre cette possible augmentation. S’il reste au gouvernement de Michel Barnier, il a d’ailleurs déclaré qu’il ne souhaitera pas augmenter les impôts.
Le peuple et les politiques s’insurgent contre cette possibilité
En somme, rien ne va pour le premier ministre, mais aussi pour le président alors au bord de la destitution. D’autant qu’il n’y a pas que ça.
Entre Mylène Farmer au gouvernement et la retraite à 70 ans, les citoyens français sont très inquiets en regardant les médias ces derniers temps.
Si l’augmentation des impôts est effective, nous pourrions nous attendre à une motion de censure de la part du Nouveau Front Populaire et potentiellement du Rassemblement National. Mais aussi, il pourrait y avoir des soulèvements à la manière des Gilets Jaunes.
De leur côté, plusieurs politiciens, dont Jordan Bardella, ont réagi. « Avant de penser à augmenter le moindre impôt, il y a mille pistes de baisse des dépenses (coût de l’immigration de guichet social, millefeuille territorial, “fromages de la République”) », écrit-il.
Bardella a aussi ajouté qu’il y avait « mille pistes pour augmenter les recettes. […] Sans imagination et sans courage, Michel Barnier risque de vite se retrouver sans gouvernement ».
Les grandes entreprises, les premières perdantes ?
Mais qui seront les grands perdants si cette mesure est adoptée, alors que la France taxe déjà beaucoup ? Pour le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, les grandes entreprises devraient être en première ligne.
« Dans la justice fiscale, un effort exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et certains gros contributeurs ne doit pas être exclu, tant qu’on n’est pas revenu sous 3 % de déficit », a-t-il déclaré chez BFMTV.
« Exclure complètement les hausses d’impôts, ce n’est pas sage, pas réaliste », a-t-il aussi ajouté. Et, il se peut aussi que les particuliers soient particulièrement impactés, subissant de plein fouet la hausse des impôts des grandes entreprises et leur propre hausse d’impôts sur le revenu.
Néanmoins, il convient de temporiser. Pour le moment, rien n’est fait ni décidé. « Les rumeurs sur la fiscalité sont de pures spéculations. Le Premier ministre analyse la situation budgétaire et aucune option n’est aujourd’hui arrêtée », a d’ailleurs déclaré Matignon.
« Michel Barnier continue à réfléchir à la formation de son gouvernement et poursuit ses consultations, ce mercredi 18 septembre », a aussi ajouté La Dépêche.