Livret A : la très bonne nouvelle qui vient de tomber !
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Après avoir vécu le confinement, les Français deviennent attentifs à leur argent et mettent énormément de côté « au cas où ». Au total, pas moins de 2,96 milliards d’euros ont été placés en juin sur leur livret A révèle la Caisse des Dépôts.
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Le montant du Livret A explose !
C’est un fait, le confinement a changé la perception des Français face à l’argent et à leur futur. Pour le sixième mois consécutif, les dépôts effectués sur le livret A explosent. Avec 2,96 milliards d’euros épargnés en juin, le montant reste élevé au point d’atteindre un niveau record pour ce mois, mais reste moins important que les mois précédents. En effet, en mai nous étions à 5 milliards d’euros et en avril, 7, 39 milliards d’euros alors qu’en juin dernier nous étions à 510 millions d’euros « seulement » !
Ce montant record d’épargne s’explique par le fait que « Les Français sont toujours en mode ultra prudents. Il y a derrière cela l’anxiété, la peur du chômage, la crainte de la baisse des revenus à la rentrée. Et puis, il y a le fait aussi qu’au mois de juin toutes les activités commerciales n’avaient pas repris. Les Français ne pouvaient pas consommer comme au mois de juin 2019 », explique Philippe Crevel, président du Cercle des Épargnants.
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Livret A, toujours le premier choix des Français
Le livret A reste le produit d’épargne le plus populaire en France puisque les 6 premiers mois de 2020 cumulent 20,41 milliards d’euros contre 11,57 milliards d’euros à la même période en 2019. Même si le taux de rémunération est fixé à 0,50% (son taux le plus bas depuis sa création), les Français n’hésitent pas à placer leur argent depuis le début de la crise du Coronavirus.
Chaque mois, des sommes importantes sont versées alors que le nombre de retraits baisse drastiquement. C’est pourquoi, Philippe Crevel juge que la situation d’avant crise ne reviendra jamais : « Il est par ailleurs peu probable que l’on revienne dans les mois à venir aux niveaux d’encours d’avant-crise ». L’économiste Mickaël Mangot complète ce propos dans Le Monde : « Les études portant sur des catastrophes économiques, financières et naturelles montrent que celles-ci augmentent notre aversion au risque de manière durable. Surtout si on a été frappé soi-même, et surtout si on a été frappé jeune. »
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