Les remboursements médicaux bientôt calculés selon vos revenus ?
Après l’annonce d’une bonne nouvelle au sujet de la prime d’activité, le ministre Bruno Le Maire a révélé être « ouvert » à des remboursements de soins médicaux selon le revenu du patient.
La France toujours dans l’optique de faire des économies
Avec de gros changements quant aux congés payés en arrêt maladie, il se pourrait donc bien qu’un nouveau système de remboursement des soins médicaux soit mis en place par le gouvernement sur les années à venir.
Dans la matinale de RTL, ce mardi 26 janvier, Bruno Le Maire s’est dit « ouvert » à une refonte de ce système. L’idée ? Que les remboursements de soins soient calculés en fonction des revenus de chaque patient. Il n’a pas vraiment donné plus de détail sur le fonctionnement.
Selon l’Insee, ce 26 mars 2024, « en 2023, le déficit public s’élève à 5,5 % du PIB, la dette publique à 110,6 % du PIB”. Une information qui vient soutenir l’idée actuelle du gouvernement, celle d’économiser de l’argent.
C’est d’ailleurs dans cette optique qu’une baisse de remboursements de la Sécurité sociale pour les affections longue durée est envisagée.
Plusieurs propositions pour renflouer les caisses
« Je maintiens l’objectif de repasser sous les 3 % de déficit public en 2027. Ça va demander des efforts supplémentaires”, a d’abord déclaré le ministre de l’Économie et des Finances.
“On peut parfaitement faire des économies dans les dépenses publiques sans aller piocher dans les poches des Français. Je reste totalement opposé à toute augmentation d’impôts sur nos compatriotes”, a-t-il ajouté.
Dans tous les cas, le ministre s’est dit « ouvert à tous les débats » et à toutes les propositions d’économies. « Ça peut être le Centre National du Cinéma […] ça peut être toutes les agences de l’État », a-t-il déclaré.
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Un remboursement des soins revisité ?
Et parmi les propositions possibles, il y aurait donc l’ajustement des remboursements de soins médicaux en fonction des revenus de chacun. Cela permettrait de renflouer les caisses de l’État.
« La personne qui est en bonne santé, qui consomme beaucoup de médicaments et qui fait beaucoup d’analyses médicales doit sans doute contribuer davantage”, a-t-il d’abord déclaré.
« C’est une façon de dire que le médicament ça ne peut pas être open bar. Vous voyez tous les médicaments que vous accumulez dans votre pharmacie, ça a un coût, c’est vous qui payez, c’est le contribuable qui paye”, a-t-il ajouté.
Notez néanmoins que le ministre a assuré, après coup, qu’une telle réforme de la Sécurité sociale n’est pas encore à l’ordre du jour.