Prix de l’électricité : la très mauvaise nouvelle que vient d’annoncer Engie
Le groupe Engie est au coeur de la crise sanitaire mondiale. En effet, avec un arrêt massif de la France et de nombreuses entreprises en stand-by, Engie a prévenu qu’une « légère augmentation des prix de l’électricité » serait à constater en aout, pour les clients aux tarifs réglementés. De plus, l’entreprise a décidé de ne pas verser ses dividendes, dans un objectif de protection de la société, fortement impactée par la crise. Retour sur les propos de Claire Waysand, directrice générale d’Engie par intérim, recueillis par France Info.
À lire aussi: Coronavirus : drame pour deux éboueurs de la Ville de Paris
Un légère hausse des prix attendue en aout !
Claire Waysand, directrice générale d’Engie par intérim, a prévenu qu’une « légère augmentation des prix de l’électricité » serait attendue dans le courant du mois d’aout, pour les clients aux tarifs réglementés. Il s’agit de contrats pour lesquels les tarifs de consommation sont fixés par les pouvoirs publics. Le calcul se fait sur deux composantes : le prix de l’abonnement, qui reste fixe, et le prix de la consommation. Ce type de contrat commence à diminuer au profit des offres de marchés, que tous les autres fournisseurs proposent.
Claire Waysand explique que ces prix réglementés sont « fixés chaque année au moins d’aout » . Cette augmentation ne devrait pas bouleverser énormément de clients car la plupart ont souscrit à des offres à prix fixe, rapporte la directrice.
À côté, l’entreprise a fait le choix de ne pas distribuer ses dividendes de l’année 2019 aux 450 000 actionnaires français. Elle sait que c’est un « vrai effort que nous demandons à nos actionnaires » mais il est nécessaire, pour « donner à l’entreprise des marges de manoeuvre pour le contexte de la reprise« , selon le conseil d’administration d’Engie.
La crise du covid-19 laissera des traces !
Selon la directrice, il faudra prendre « en compte les enseignements de la crise du covid-19 » . Pour elle, il faut fondamentalement changer notre manière d’agir et de consommer. Elle donne deux « enseignements » à prendre en considération.
Dans un premier temps, « nous sommes interdépendants au niveau mondial » , ce qui pose d’énormes problèmes de logistique dans une crise comme celle que nous traversons. En effet, un virus apparu en Chine ravage maintenant l’Europe et les Etats-Unis. De plus, « l’homme est une espèce vulnérable » et nous l’avions fortement oublié. La directrice est consciente que cette crise est « une sorte d’avant-goût de ce qui pourrait se passer si nous ne traitons pas la crise climatique » .
Selon elle, il est nécessaire « d’accélérer la transition énergétique » et pour cela, il faut changer en profondeur notre société de consommation. En effet, il faut des « investissements, des réglementations qui sont cohérentes avec le fait de consommer moins d’énergie, de l’efficacité énergétique, de consommer de l’énergie plus propre, électrique, de biogaz, de l’hydrogène » .
La crise du covid-19 permet d’éveiller les consciences. La solidarité, la générosité, la protection de la planète deviennent désormais plus que prioritaires. Et nous sommes en train d’y prendre goût.
Source: France info.
À lire aussi : « J’ai besoin de plus de bières », l’appel à l’aide hilarant d’une mamie de 93 ans !