Hausse de la taxe foncière : La mauvaise nouvelle qui attend les propriétaires en 2024
Avec la fin de l’été vient souvent une surprise désagréable pour les propriétaires : l’augmentation de la taxe foncière. Cette année 2024 ne fera pas exception, avec une nouvelle revalorisation à l’horizon. Préparez-vous, car certains vont voir leur taxe grimper à des niveaux jamais atteints !
Pourquoi cette hausse de la taxe foncière ?
Chaque année, les propriétaires redoutent la revalorisation des valeurs locatives cadastrales, car elles servent de base pour calculer la taxe foncière. Cette mise à jour annuelle est directement liée à l’inflation, le coefficient de revalorisation pour 2024 étant fixé à partir de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) publié par l’Insee en novembre 2023.
Même si la hausse de cette année sera moindre par rapport à l’année précédente, elle restera néanmoins significative. En 2024, les valeurs locatives cadastrales augmenteront de 3,9 %, ce qui signifie que la taxe foncière augmentera au moins à ce taux, sauf si votre municipalité décide de baisser son taux d’imposition. Hélas, les communes ont plutôt tendance à augmenter ce pourcentage pour renflouer leurs caisses, augmentant ainsi la facture pour les contribuables.
Cependant, il existe des moyens de demander une exonération de taxe foncière si vous répondez à certains critères. Pour plus de détails, découvrez notre guide complet sur comment être exonéré de taxe foncière.
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Les grandes villes les plus touchées
Certaines grandes villes verront des augmentations particulièrement douloureuses. À Villeurbanne, la taxe foncière augmentera de 10 %, à Annecy de 14,1 %, à Nancy de 14,5 %, et à Saint-Étienne de 15,1 %. Nice détient le triste record avec une hausse de 19,2 %. Paris, quant à elle, reste stable cette année après une hausse vertigineuse de 52 % l’année dernière.
Les propriétaires parisiens sont relativement épargnés cette fois-ci, mais il ne faut pas oublier que la taxe foncière à Paris a déjà fortement augmenté l’année précédente, impactant sévèrement les budgets des ménages. Cette hausse a été une véritable douche froide pour les propriétaires qui espéraient louer leurs biens à prix fort pendant les Jeux Olympiques de 2024. Pour plus d’informations sur ce sujet, lisez notre article sur les propriétaires parisiens et les JO 2024.
Une double peine pour les propriétaires
Cette revalorisation de la taxe foncière est une nouvelle peu encourageante pour les propriétaires et les investisseurs immobiliers. Beaucoup d’entre eux subiront une hausse de leur taxe foncière d’au moins 4 %, avec des augmentations encore plus importantes dans certaines municipalités en raison des revalorisations locales.
Cette situation pourrait avoir des conséquences négatives sur l’investissement immobilier et le marché locatif, malgré la légère baisse des taux d’emprunt observée depuis le début de l’année. La pression fiscale croissante pèse lourdement sur les épaules des propriétaires, rendant l’immobilier moins attractif pour les investisseurs.
Il est également crucial de vérifier que votre déclaration de taxe foncière est correcte, car des erreurs peuvent survenir. Si vous remarquez une erreur, apprenez comment rectifier une erreur sur votre déclaration d’impôts pour éviter de payer plus que nécessaire. Consultez notre article détaillé sur comment rectifier une erreur sur votre déclaration.
En résumé, les propriétaires doivent se préparer à une nouvelle hausse de la taxe foncière en 2024. Les valeurs locatives cadastrales augmenteront de 3,9 %, et de nombreuses municipalités revaloriseront également leurs taux d’imposition locaux. Certaines grandes villes verront des augmentations particulièrement élevées, avec Nice en tête de liste.
Cette hausse continue de la taxe foncière pourrait décourager les investissements immobiliers et affecter le marché locatif. Cependant, il est essentiel de rester informé et de prévoir ces augmentations dans vos budgets pour éviter les mauvaises surprises à l’automne. Pour ceux qui souhaitent se protéger contre ces augmentations, il est possible d’explorer des moyens d’exonération ou de rectification en cas d’erreur dans la déclaration.