Lidl annonce une bien mauvaise nouvelle à ses clients
Avec le conflit en Ukraine et la très forte inflation, le prix de certains aliments pourrait prochainement grimper entre 5 et 8%. C’est en tout cas ce qu’affirme Michel Biéro, directeur exécutif achats et marketing chez Lidl France.
Alimentation : le patron de Lidl alerte sur la hausse des prix de certains produits
En mars, la France a connu une hausse des prix à la consommation de 4,5% sur douze mois glissants, un niveau record rarement observé jusqu’ici. Une inflation d’autant plus importante depuis le conflit armé mené par la Russie en Ukraine. En tant que consommateur, vous avez probablement déjà ressenti la hausse des prix, notamment au niveau des produits alimentaires dans les supermarchés. Comme l’indiquait le magazine 60 millions de consommateurs il y a quelques jours, cette augmentation devrait se poursuivre…
EN DIRECT 🔴 «Notre modèle nous permet de vivre avec beaucoup moins de marges que d'autres distributeurs, grâce à l'optimisation de notre logistique notamment», explique Michel Biero (@lidlfrance) #ConfRSE pic.twitter.com/QAQTt4kLZ8
— l'Opinion (@lopinion_fr) March 31, 2022
Interrogé par nos confrères du Parisien, Michel Biéro, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France, a en effet souhaité avertir sur une probable hausse des prix de certains aliments dans les semaines à venir. Il faut, selon lui, s’attendre à une augmentation de 5 à 8%. Toutefois, le patron de l’enseigne indique que que cela devrait en partie concerner les produits alimentaires dont les matières premières proviennent d’Ukraine, comme l’huile de tournesol, le poulet mais aussi les œufs, dont la production est affectée par la grippe aviaire.
Pas de pénurie à prévoir pour autant !
Si certains pays européens ont mis un place un système de rationnement dans les supermarchés depuis le début de la guerre, ce n’est, pour l’heure, pas le cas de la France. « Il n’y a pas de risque de pénurie pour l’heure, sur aucun produit », a expliqué Michel Biéro. Si le risque de pénurie est bel et bien réel, il ajoute que cela dépendra aussi du comportement des consommateurs dans les enseignes. « Je suis sûr que certains consommateurs ont encore dans leurs placards des pâtes périmées achetées lors du premier confinement de mars 2020 ! Surstocker ne ferait qu’aggraver la situation », prévient-il.
Il y a peu, le directeur des achats de Lidl Michel Biero rappelait l’engagement de l’enseigne pour des prix équitables pour tous, consommateurs comme producteurs :