Gilets jaunes : la justice annule la cagnotte Leetchi de 145 000€ de l’ex-boxeur Christophe Dettinger
Souvenez-vous… Nous sommes le 6 janvier 2019 et à l’époque, la bataille fait rage entre les gilets jaunes et les forces de l’ordre. Et au milieu, Christophe Dettinger fait une apparition fracassante en frappant les gendarmes à coups-de-poing. Rapidement, il est arrêté et une cagnotte Leetchi amasse 145 000 € pour le faire sortir de prison. Sauf que rapidement, la cagnotte est mise en suspens et aujourd’hui, elle est carrément annulée par la justice.
Gilets jaunes : une cagnotte qui fait tâche
En pleine crise des gilets jaunes, Christophe Dettinger se rue dans la mêlée pour combattre les forces de l’ordre. À l’époque, l’ex-boxeur s’attaque directement à des gendarmes qui reculent devant la puissance de ses coups. Nous sommes en janvier 2019 et il s’agit de l’acte 8. Or, il est rapidement arrêté et mis en garde à vue et une cagnotte Leetchi amasse 145 000 € pour sa libération.
Sauf que le 8 janvier, elle est suspendue à cause de plaintes des syndicats de police et des responsables politiques. Finalement, elle sera déclarée nulle et toutes les sommes seront reversées. « »Au moment de l’ouverture de la cagnotte, la seule notoriété du ‘boxeur gilet jaune’ reposait sur le fait d’avoir commis des violences sur les forces de l’ordre et, plus précisément d’avoir assené des coups de poing à un gendarme mobile et des coups de pied à un autre gendarme à terre » explique un communiqué du tribunal.
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Une incitation à la violence
Au-delà de la somme amassée, la cagnotte Leetchi de l’ex-boxeur Christophe Dettinger résonne comme un appel à la violence. « Ainsi, la cagnotte a eu, initialement, pour but de soutenir un combat consistant en l’usage de la violence physique contre les forces de l’ordre » déclare le tribunal. En outre, son succès aurait pu compromettre les éventuelles condamnations infligées par la justice en les compensant financièrement.
C’est ainsi que le tribunal a rejeté la demande de 2 millions d’euros de dommages et intérêts formulée par ses avocates. En outre, l’ancien gilet jaune a également été condamné à un an de prison en semi-liberté assortie de 18 mois de sursis avec une mise en épreuve.
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