Alors que les Français sont en difficultés, les députés et sénateurs ont vu leur salaire augmenter de plus de 200€… soit 7.493,30€ !!
Cette nouvelle ne devrait clairement pas faire plaisir aux Français qui, au quotidien ces dernières semaines, éprouvent de plus en plus de difficultés à faire face à l’augmentation des prix. En effet, l’État a fait voter l’augmentation de salaire pour l’ensemble des fonctionnaires. Une hausse de 3,5% qui a été rendue officielle ce jeudi 6 octobre et qui concerne, forcément, les députés et les sénateurs. Ces derniers voient donc leur salaire passer de 7.239 euros à… 7.493 euros.
Pour le bonheur du législatif
En même temps, personne ne va se plaindre de voir son salaire augmenter, quand bien même celui qu’on touche était déjà bien supérieur à celui de la majeure partie des Français. En effet, l’officialisation de l’augmentation de la grille salariale des fonctionnaires a été rendue publique ce jeudi 6 octobre. Si elle est une excellente nouvelle pour de nombreux Français, elle est également surprenante quand on apprend que les députés et les sénateurs, eux aussi, ont été augmentés.
Et pour cause ! Initialement, les députés et sénateurs gagnaient, selon les chiffres, la somme de 7.239,91 euros chaque mois. Un chiffre comprenant, évidemment, l’ensemble des budgets dédiés à leurs consommations d’élus (taxi, téléphone, logement, etc.). Forcément, le choix d’augmenter de 3,5% la grille salariale des fonctionnaires français fait donc passer le salaire des élus du système législatif à… 7.493,30 euros.
Les députés et sénateurs ne vont pas s’en plaindre
« Ce n’est pas normal, mais c’est statutaire. Les députés et sénateurs sont assimilés à des fonctionnaires de catégorie A. Donc quand ceux-ci sont augmentés, ils le sont aussi », explique avec une franchise implacable Patrick Vignal, élu de l’Hérault à l’occasion des élections législatives de juin dernier. Forcément, les Français, en découvrant les sommes assez importantes accordées aux élus du système législatif, ne vont pas manquer, une fois de plus, de ressentir une certaine réticence à destination du système politique. Quand l’adage disait que l’argent était le nerf de la guerre, il n’avait pas tout à fait tort…