Frais bancaires : les clients fragiles sont encore les moins bien lotis
En France, il semblerait que plus un client est fragile financièrement, plus il lui est difficile d’être écouté par sa banque. En effet, selon la Cour des Comptes, les clients les plus fragiles auraient des difficultés à obtenir de manière rapide des résultats vis-à-vis de leur structure bancaire, notamment dans le cadre de l’accès à l’ouverture d’un compte gratuit via le droit au compte, qu’on appelle « DAC ».
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Les clients les plus fragiles moins pris au sérieux ?
En règle générale, les clients financièrement fragiles peuvent faire la demande de droit au compte après s’être vus refuser une ouverture de compte dans un établissement bancaire, en prenant contact avec la Banque de France, qui leur indiquera divers établissements bancaires dans lesquels ils pourront faire la demande d’ouverture d’un compte bancaire gratuit. Seulement, ces dernières années, la Cour des comptes a relevé une baisse du nombre de ces demandes de droit au compte, et pointe du doigt un problème en particulier pouvant être responsable de ces résultats.
En effet, selon elle, c’est surtout le temps très important que peuvent prendre les procédures d’ouverture de compte qui serait responsable de la diminution de ces demandes. Pour la Cour des comptes, deux semaines minimum entre la demande et l’ouverture définitive du compte, c’est trop.
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Les banques pointées du doigt par la Cour des comptes
Selon la Cour des Comptes, les banques sont responsables de ne pas assez accompagner les clients les plus fragiles. En effet, elles sont les premières actrices de l’accès au droit au compte, et pourtant, 50% des demandeurs d’ouverture de comptes qui se voient refuser la procédure ne sont pas mis au courant par les banques de l’existence des « DAC », ce qui est pourtant de leur devoir. La question est alors légitime d’être posée : les clients les plus fragiles sont-ils laissés, en quelque sorte, pour compte ?
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