Escroquerie : Les arnaqueurs se font passer pour des policiers et accusent leur victime de pédopornographie ou de trafic sexuel !
Des malfaiteurs ont monté une escroquerie en se faisant passer pour des policiers afin de soutirer de l’argent à leurs victimes.
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Une escroquerie d’une grande envergure
La brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris a été victime d’une cyber escroquerie. Des pirates de l’informatique ont usurpé l’identité de plusieurs enquêteurs pour soutirer de l’argent à des particuliers.
Dans les mails envoyés aux particuliers, les arnaqueurs se faisaient passer pour un « commissaire divisionnaire, chef de la brigade de protection des mineurs » . Ces derniers ajoutaient : « Vous faites l’objet de poursuites judiciaires pour pédopornographie, pédophilie, exhibitionnisme, cyberpornographie, trafic sexuel. Les photos dénudées de vous que vous envoyez aux mineurs ont été enregistrées par notre cyber-gendarme » .
Le mail indiquait que les intéressés avaient 72 heures pour répondre. Fautes de quoi, les escrocs n’hésitaient pas à mettre en place tout une série de menaces afin de faire pression sur les victimes. En effet, ses derniers affirmaient qu’ils allaient « établir un mandat d’arrêt à votre encontre, le transmettre à la gendarmerie la plus proche de votre lieu de résidence pour votre arrestation, vous ficher comme délinquant sexuel et transmettre votre dossier à plusieurs chaînes de télévision nationale d’information pour une diffusion » .
Des virements allant jusqu’à 18 000 euros
Malgré la présence de fautes d’orthographe et d’incohérences, certaines victimes répondaient aux mails des malfaiteurs. C’est à ce moment-là que les escrocs demandaient des sommes d’argent allant de 750 euros à 18 000 euros. Un virement à hauteur de 18 000 effectué par une des victimes avant d’être bloqué par sa banque.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire en septembre 2020 pour « escroquerie », « tentative d’escroquerie » et « usurpation d’insigne ». L’enquête, toujours en cours a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Néanmoins la police parisienne a rappelé qu’au cours de ses enquêtes elles ne proposent jamais de payer une amende. De plus, les agents conseillent aux personnes ayant reçu ce mail de se signaler à la plateforme Pharos, qui permet de rapporter des comportements délictueux sur internet.
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