Une médecin a escroqué plus de 75 000 euros à la Sécurité sociale avec un drôle de stratagème
Les factures permettent également d’attester de son travail… Et cette femme a réussi à arnaquer la Sécurité sociale. C’est en Haute-Garonne, qu’une médecin généraliste facturait des consultations de médecine générale, alors qu’elle pratiquait… des soins de médecine douce.
L’escroquerie d’une médecin
C’est une énorme affaire d’escroquerie à l’Assurance maladie qui a été démasquée près de Toulouse, d’après le journal La Dépêche. La principale concernée est une médecin généraliste de Cornebarrieu, en Haute-Garonne.
Selon les informations, la spécialiste de la santé a été suspectée de produire de fausses factures à certains de ses clients, qui par la suite, pourront recevoir un remboursement.
Des soins de kinésiologie – science du mouvement – étaient effectuées. C’est une technique de rééquilibrage psychocorporelle, qui prend en compte de nombreux aspects : physiques, émotionnels et mentaux. C’est en quelque sorte une manière de gérer le stress des patients qu’elle reçoit. Cette technique appartient au domaine de la médecine douce. Néanmoins, la médecin profitait de ses prestations pour déclarer que ses consultations appartenaient à la médecine générale, affirme La Dépêche.
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73.500 euros de préjudice en contournant les règles de la Sécurité sociale
Le fait de prétendre à des soins de médecine générale était un bon moyen de contourner les règles de la Sécurité sociale : les patients se faisaient rembourser par la suite. Il faut savoir que la médecine alternative – qui comprend également l’acupuncture ou encore la kinésithérapie – n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie.
L’arnaque a duré de 2016 à 2019, soit 3 ans. Une centaine de patients auraient bénéficié de cet « avantage » de remboursement. En terme d’argent, le préjudice a été estimé à environ 73 500 euros pour plus de 2 800 fausses prestations.
La médecin a été jugé devant le tribunal correctionnel de Toulouse, et peut encourir jusqu’à 15 000 euros d’amende et de deux ans de prison avec sursis probatoire. Après des enquêtes, elle aurait également procédé à des fausses déclarations de vaccination chez des enfants, environ une quarantaine durant la même période.
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