« 20 milliards d’économie » : Éric Zemmour est formel, il retirera les prestations sociales aux étrangers s’il est élu
Ce mardi 22 février à l’occasion de la première édition des rencontres avec les candidats à la présidentielle, l’association Contribuables associés a souhaité recevoir le polémiste Eric Zemmour.
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Éric Zemmour retirera bel et bien les prestations sociales aux étrangers
Eric Zemmour a dévoilé son programme économique, ce mardi après-midi à Paris, devant les membres de l’association Contribuables associés. Le candidat du parti Reconquête annonce pleinement militer pour la baisse des impôts, ainsi que celles des dépenses publiques. Il y a beaucoup trop d’impôts, c’est une évidence, a-t-il d’entrée déclarée. Il décrit également les Français comme étant “submergés” par les prélèvements obligatoires. Ceux-ci représentent d’ailleurs 47 % du PIB.
La faute serait, selon le polémiste, lié aux dépenses sociales excessives. Le pourfendu renoue en effet envers son thème fétiche « l’immigration » et affirme que le pays a ouvert ses prestations de solidarité nationale au monde entier. D’ailleurs s’il est élu, il affirme qu’il souhaite réserver les allocations versées sans contrepartie de cotisations, comme notamment le RSA, l’AAH, ou les allocations familiales uniquement aux Français. Une mesure qui permettrait au pays d’économiser 20 milliards d’euros.
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« Je traquerai les dépenses inutiles »
Questionné sur le train de vie de l’Etat, Eric Zemmour a déclaré qu’en tant que Président, il traquerait les dépenses inutiles. Il annonce d’ailleurs qu’il créera également un haut-commissariat à la simplification administrative. Proposition, par ailleurs, très proche du “comité de la hache” de Valérie Pécresse. Pour alléger le millefeuille territorial, il désire dans un autre temps relancer la création du mandat de conseiller territorial, non abouti du temps de Nicolas Sarkozy.
Celui qui n’a pas l’air emballé par la réduction du nombre de fonctionnaires, affirme également ne pas souhaiter “faire la course à l’échalote du nombre de postes à supprimer, alors qu’en ce moment nous avons plu que jamais besoin de policiers, de magistrats… Mais aussi d’infirmières…”.
Autre point de désaccord : les retraites. Alors que Contribuables associés souhaite désormais la fin du système par répartition, ainsi que la suppression des régimes spéciaux, le polémiste estime quant à lui qu’”il est nécessaire de sauver le système par répartition.
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