Électricité : Mauvaise nouvelle pour tous les Français en 2025
Alors que des millions de Français s’apprêtent à bénéficier d’une baisse des tarifs d’électricité, une hausse de taxe risque de venir gâcher la fête…
Une baisse des prix tant attendue
Ce début d’année 2025 va faire plaisir pour 24 millions de foyers français : leur facture d’électricité va diminuer dès le 1er février. En effet, les abonnés au Tarif Réglementé de Vente (TRV) vont bénéficier d’une réduction d’environ 12 %. Et ce n’est pas du hasard, c’est dû à la baisse du prix du kilowattheure sur le marché, qui a diminué de 15 %. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les consommateurs qui ont subi le coût de l’inflation ces deux dernières années : une augmentation de 44 % des tarifs depuis 2023.
Cette somme n’est clairement pas négligeable pour de nombreuses familles, surtout au vu du contexte actuel. Ceci dit, les offres indexées sur le Tarif Réglementé de Vente (TRV), proposé par TotalEnergies ou ENI, profiteront également de cette réduction.
Mais cette baisse est malheureusement l’arbre qui cache la forêt, car une taxe nommée TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité) s’apprête à augmenter en 2025.
Une taxe qui risque de salé la facture
Le TURPE est une taxe très peu connue du grand public. Cette dernière vise à financer l’acheminement de l’électricité des centrales jusqu’aux foyers via un service assuré par certains gestionnaires de réseaux tels qu’Enedis ou RTE. Cette taxe représente approximativement 30 % de la facture d’électricité.
Ce qui amène à deux hausses prévues pour 2025 :
- 1er février 2025 : une augmentation de 4,8 %, soit 10 euros de plus par an pour un ménage moyen.
- 1er août 2025 : une seconde hausse de 10 %, représentant 41 euros supplémentaires.
Ces augmentations sont justifiées par la nécessité de moderniser les infrastructures électriques françaises et ainsi, de répondre aux demandes de la transition énergétique. Malgré tout, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a décidé de plafonner ces augmentations à 10 % pour limiter leurs impacts sur le pouvoir d’achat des Français.
Au final, l’économie annuelle de 135 euros pourrait se retrouver coupée en deux, voire plus.