Impôt coronavirus : ça pourrait bien être douche froide pour certains Français dans quelques mois
La France creuse sa dette chaque jour pour faire face au Coronavirus. Même si l’exécutif assure que les impôts ne bougeront pas, beaucoup ne voient pas comment la France va s’en sortir sans augmenter ce montant.
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La France face au Coronavirus
Fixé à 110 milliards d’euros, le plan d’urgence massif lancé par la France, creuse la dette du pays évaluée à 2 400 milliards d’euros fin 2019. Pour financer ce plan d’aide, l’État doit emprunter 200 milliards d’euros supplémentaires, affirme France Info. Avec un recul de 9%, il s’agit d’un « déficit public d’une ampleur sans précédent depuis 1945 », affirme Le Figaro.
C’est pourquoi, le montant des impôts risque d’augmenter, même si l’exécutif refuse cette solution pour le moment. L’économiste Camille Landais estime qu’ « Il faut absolument éviter l’erreur qu’avait faite le gouvernement de François Hollande, en 2012, de faire cette massive hausse des impôts qui a tué dans l’œuf la reprise française ».
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Comment rebondir après le Coronavirus ?
De son côté, Gérald Darmanin, Ministre des comptes publics campe sur sa position : la sortie de crise économique « ne passera pas par une augmentation des impôts » en France. Il poursuit : « Attention aux fausses bonnes solutions qui par le passé ont contribué à creuser le chômage et à casser la confiance », affirme-t-il sur Ouest France.
Toutefois, malgré la demande de plusieurs syndicats quant au rétablissement de l’ISF (Impôt sur la Fortune), le Ministre répond : « Il ne s’agit pas d’imaginer de nouvelle création d’impôt ». Par ailleurs, le député LREM, Laurent Saint-Martin affirme sur Europe 1 que « les déficits publics fortement creusés par la crise ne se résorbent pas en quelques années, ça va prendre beaucoup de temps. Si vous êtes une entreprise ou un ménage, quand l’économie repart, il serait contre-productif de venir vous taxer. Il faut maintenir un taux de prélèvements obligatoires bas et garder ce cap de stabilité fiscale, pour que les entreprises puissent réinvestir ». Autrement dit : « la réponse ne sera pas celle des impôts ».
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