Le coronavirus fait chuter le prix de l’essence, et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle !
Automobilistes, motards, routiers, cela n’a pas pu vous échapper, le prix de l’essence a baissé ces derniers jours. Une baisse due au coronavirus, et le changement de l’économie mondiale qu’il entraîne avec lui. Une chute des prix d’essence jusqu’à 5 centimes par litre. Alors, merci le Covid-19 ?
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Une baisse du prix du pétrole et donc une baisse du prix de l’essence
Une baisse du prix du pétrole qui entraîne logiquement une baisse du prix de l’essence. Depuis le début de cette année 2020, les cours du pétrole ont baissé de 30% rappelle La Dépêche. Ces derniers jours, c’est l’Arabie Saoudite qui a baissé de 20% les prix de son pétrole. Un baril de pétrole à 35 dollars actuellement, contre 70 dollars en janvier. Des prix très faibles qui rappellent ceux de 2008 et 2009 pendant la crise des subprimes, indiquent RTL. Ainsi, en avril le baril de pétrole provenant d’Arabie Saoudite recule de 7 dollars pour les États-Unis, de 6 dollars pour l’Asie et plus de dix dollars pour l’Europe. Une baisse directement répercutée à la pompe.
L’essence perd 5 centimes
En effet, le site carbu.com relève une baisse du prix du diesel de 2,8 centimes sur une semaine, et de presque 5 centimes sur le mois. Le carburant le plus vendu en France s’affiche en moyenne au prix de 1,372€ par litre. Le sans-plomb 95 (E10) est lui au prix de 1,445 euro par litre, affichant une baisse de 3 centimes sur la dernière semaine et 4 centimes sur le mois.
Pas une si bonne nouvelle ?
Si cette baisse du prix de l’essence est une bonne nouvelle, cette baisse du prix du pétrole est elle inquiétante comme l’expliquent nos confrères de RTL. Le prix du pétrole reflète la tendance de l’économie mondiale. Donc quand celui-ci chute, ce n’est pas une bonne chose. Il y a actuellement une production trop importante de pétrole. La Chine est aujourd’hui arrêtée alors que celle-ci représente 14% de la consommation mondiale de l’or noir, ce qui fait du pays le premier consommateur. Une baisse du prix du pétrole qui devrait fragiliser des pays en voie de développement, comme le Venezuela, l’Algérie, l’Iran ou le Nigéria. Ensuite, si la baisse des prix du pétrole entraîne une baisse du prix de l’essence, parallèlement les investissements sur les énergies pures et renouvelables sont logiquement amoindris. Décidément, il est partout ce covid-19.
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