Un impôt sur l’épargne pour payer la crise du coronavirus ?
L’après-Coronavirus est un sujet qui préoccupe les épargnants. Le gouvernement va-t-il demander aux Français de payer un impôt sur l’épargne pour soulager la dette colossale du pays ? La réponse dans la suite de l’article.
La France endettée après le passage du Coronavirus
Nous sommes à quelques jours du déconfinement et la crise du Coronavirus a fait de nombreux dégâts en France. En plus des pertes humaines, le virus a endetté le pays avec 9% du PIB, du jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Avec une baisse de 35% de l’activité économique, la France est au plus mal, comment se relever ?
Éric Chaney, conseiller économique à l’Institut Montaigne est interviewé dans l’émission Grand rendez-vous de l’épargne sur Capital. L’économiste prévoit un rebond de 11% du PIB en 2021. Durant le confinement, les Français en ont profité pour mettre de l’argent de côté et faire face plus sereinement à la crise. Si un tel scénario se produit à nouveau, les épargnants doivent-ils craindre pour leurs économies ?
L’impôt sur l’épargne mis en place à cause du Coronavirus ?
Selon Éric Chaney, il est évident que l’État va mettre en place un impôt sur l’épargne pour rembourser la dette du pays après le Coronavirus : « Alors que le taux d’épargne pourrait grimper à 25%, la question n’est pas de savoir s’il y aura un impôt, mais plutôt de savoir quand, et comment ». En 2 mois de confinement, le montant d’argent disponible sur les livrets des Français est énorme, ce qui permettrait à la France de se remettre sur pied.
Pour l’économiste, ce sera l’assurance-vie qui sera privilégiée. Malgré tout, Benoît Grisoni, directeur général de Boursorama Banque espère « que les incitations fiscales à l’épargne longue, mises en place par la loi Pacte, sauront convaincre les Français de financer l’économie, et le redémarrage de l’activité ».