Confinement : mauvaise surprise pour les salariés au chômage partiel !
Les 8 semaines de confinement ont été compliquées pour les salariés. Placés de force au chômage partiel, ils auraient perdu pas moins de 400 €. 12 millions de personnes seraient concernées. Explications.
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Confinement et chômage partiel
Mesure exceptionnelle mise en place durant la crise sanitaire, le chômage partiel a été accordé à 12 millions de salariés dont le télétravail est impossible. Durant les 8 semaines de confinement, les travailleurs ont pu garder leur emploi malgré la situation inédite que vit la France. Désormais, le déconfinement permet à de nombreuses personnes de retrouver le chemin du travail, c’est donc l’occasion pour l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) de faire le point sur la situation.
Pour rappel, le chômage partiel permet d’indemniser les salariés à hauteur de 70% de la rémunération brute (et 100% pour les salariés au Smic) par l’État dans la limite de 4,5 Smic par salaire. Au total, l’État a alloué pas moins de 26 milliards d’euros en trois mois, dévoile Le Figaro. Le 6 mai, l’OFCE a dévoilé une évaluation de l’impact qu’a eu le Coronavirus sur l’économie.
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Les conséquences du confinement
Du 17 mars au 11 mai, « la perte globale de revenus est estimée à 2,7 milliards d’euros soit 410 euros par salarié », relate Mieux Vivre. L’évaluation dévoile en effet, que les salariés placés au chômage partiel devraient perdre 410 euros pour les 8 semaines de confinement. Pire, une étude du cabinet Xerfi assure que la perte est plus conséquente, puisqu’elle est de 600 € !
L’OFCE dépeint le profil des salariés les plus touchés par cette perte : « les salariés dans le secteur du commerce risquent d’être en première ligne dans cette perte de revenus. Ils représentent 16 % des demandes de chômage partiel. Les salariés de la construction (11,5 % des demandes) et ceux de l’hébergement et la restauration (8,9 % des demandes) risquent de souffrir également. À l’opposé, les salariés du secteur agricole (0,4 % des demandes) ou des activités immobilières (1 % des demandes) risquent d’être moins frappés par ces diminutions de revenus. »
Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là. Le 1er juin, l’État compte diminuer sa part dans l’indemnisation du chômage partiel. Pour la ministre du travail, il n’y « a pas de raison que l’État continue à payer l’intégralité » des salaires du secteur privé.
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Source : Huffington Post