Chômage : le cauchemar continue pour les parents d’enfants handicapés…
C’est une situation que beaucoup n’arrivent plus à accepter. En juin dernier, la CAF s’est permis de prendre une décision sans qu’une loi ou qu’un choix gouvernemental ne le lui ait ordonnée. En effet, elle a décidé de modifier l’aide journalière de présence parentale versée aux parents au chômage ayant à charge un enfant lourdement handicapé ou gravement malade. Un gros manque à gagner pour les concernés… qui continuent de les toucher.
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La CAF faisait des économies de la pire des manières
La CAF a tenté… et s’est finalement faite reprendre. Et pour cause ! En juin, elle avait soudainement décidé, d’un coup d’un seul, de revoir le mode de fonctionnement des droits à l’AJPP, une aide versée aux parents contraints d’arrêter de travailler et d’être au chômage pour s’occuper d’un enfant très malade ou handicapé. Au total, cette aide s’élevait à 58,59 euros par jour et était applicable 22 jours par mois et… 310 journées sur 3 ans.
Pour autant, en juin dernier, tout a changé pour des centaines de familles. En effet, la CAF a souhaité verser un nombre de jours d’AJPP identique… au nombre de jours de chômage constaté par Pôle Emploi. Un choix qui, dans la loi française, ne trouve à aucun endroit son explication. Et ça, les associations ne l’ont clairement pas laissé passer !
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Le gouvernement donne son dernier mot
Rapidement, le ministre des Solidarités est prévenu de la situation. La CAF est alors invitée à appliquer le droit dit commun. Soit celui inscrit dans la loi française précisément écrite et votée à ce sujet… Pourtant, plusieurs mois plus tard, de nombreuses familles sont toujours gênées par ce mode de fonctionnement. La situation n’a pas évoluée et pour les parents concernés, au chômage et devant s’occuper au quotidien d’un enfant malade ou handicapé, la fatigue pèse énormément. Le gouvernement devrait définitivement se pencher sur la question en 2023. La CAF, elle, ne pourra donc plus tricher !
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