Bientôt la fin des pièces de 1 et 2 centimes d’euros ?
Pour répondre à cette question, la Commission européenne a lancé une consultation aux citoyens. L’avis sur les pièces de 1 et 2 centièmes devrait être tranché d’ici à la fin 2021.

La suppression des pièces de 1 et 2 centimes d’euro
Lundi 28 septembre, la Commission européenne a annoncé le lancement d’une évaluation et d’une « analyse d’impact » sur l’utilisation des pièces de 1 et 2 centimes. En effet, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souhaite retirer ces petites pièces qui restent le plus souvent au fond de nos porte-monnaie. En janvier dernier, elle avait annoncé la possible suppression de ces pièces, afin d’économiser sur leurs coûts de fabrication.
Dans un communiqué Bruxelles a expliqué : « cette évaluation explorera l’opportunité d’introduire une règle pour arrondir les paiements en espèces aux 5 centimes près. Cela pourrait entraîner la suppression progressive des pièces de 1 et 2 centimes ». De plus, la Commission a indiqué dans un rapport : « statistiquement parlant, chaque citoyen de la zone euro détient 181 de ces pièces« .
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« Il faut être très précautionneux sur le sujet »
Par conséquent, suite à la consultation ouverte et accessible aux citoyens durant quinze semaines, la Commission devra décider d’ici à la fin de l’année, si elle doit introduire des « règles d’arrondi uniformes pour les paiements en espèces dans la zone euro ». Le cas échéant, une règle serait votée pour « arrondir les paiements en espèces à cinq centimes près », pour éviter d’avoir recours à ces petites pièces.
Toutefois, plusieurs pays européens ont déjà supprimé ces pièces. Parmi ces pays il y a la Belgique, les Pays-Bas, l‘Irlande et la Finlande. Néanmoins, le ministre français des Comptes publics, Oliviers Dupont a déclaré aujourd’hui sur BFM-RMC, ses doutes. Il a déclaré : « si j’avais la garantie que les arrondis sont au bénéfice des consommateurs, j’y serais favorable ». En effet, Agnès Bénassy-Quéré, professeure en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’École d’économie de Paris avait indiqué dans l’Édition du soir, l’une des craintes face à cette suppression. « Il faut être très précautionneux sur le sujet. Si les prix de produits du quotidien sont arrondis à la hausse, par exemple le prix du café, cela sera très mal perçu… », avait-elle déclaré.
Source : Ouest-France
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