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L’arnaque du wangiri vide vos comptes bancaires en un appel !

Publié par Mel Dib le 25 Fév 2024 à 8:30
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Découvrez l’arnaque du wangiri : Imaginiez-vous êtes tranquillement installé, peut-être en train de savourer un café ou plongé dans votre série préférée, quand soudain, votre téléphone sonne. Un numéro inconnu, étranger même.

Avant même que vous ayez eu le temps de réagir, l’appel s’interrompt. Votre curiosité piquée, vous vous demandez qui a bien pu essayer de vous joindre. Et si c’était important ? Sans plus réfléchir, vous rappelez… et c’est là que le piège se referme.

Bienvenue dans l’univers de l’arnaque du wangiri, un stratagème aussi rusé qu’efficace, qui laisse les comptes en banque désespérément vides.

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Le coup de fil qui coûte cher

Le principe de l’arnaque du wangiri est d’une simplicité diabolique : un appel manqué d’un numéro international, vous rappelez, et bam ! Vous êtes redirigé vers un numéro surtaxé, souvent camouflé derrière un faux service client automatisé.

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Pendant que vous tentez de comprendre ce qui se passe, votre crédit téléphonique fond comme neige au soleil, ou pire, des frais exorbitants s’accumulent sur votre facture. Les cybercriminels derrière cette arnaque ont tout prévu pour que l’appel dure le plus longtemps possible, maximisant ainsi leurs gains illégitimes.

L’astuce est vieille comme le monde, ou du moins comme les télécommunications internationales, mais elle a connu une recrudescence alarmante ces derniers temps. Originellement repérée au Japon – wangiri signifiant littéralement « un coup de sonnerie et raccrocher« , cette pratique s’est répandue à l’échelle mondiale.

Les escrocs, jouant sur l’impulsivité et la curiosité naturelle des gens, lancent des appels en masse, souvent la nuit ou pendant les heures de travail, pour minimiser les chances de réponse directe. Si vous rappelez, vous êtes immédiatement dirigé vers un service payant, avec des tarifs qui grimpent en flèche à mesure que les minutes passent.

Les signes avant-coureurs et comment s’en prémunir

Heureusement, il existe des moyens de reconnaître et d’éviter de tomber dans le piège du wangiri. Les préfixes téléphoniques de la Moldavie (+373), du Kosovo (+383), et de la Tunisie (+216) sont souvent utilisés dans ces arnaques.

Avant de rappeler un numéro inconnu, surtout s’il est international, une petite recherche peut vous sauver d’une facture salée. Des outils en ligne permettent de vérifier si un numéro appartient à un opérateur légitime. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut bloquer le numéro et passer à autre chose.

Pour éviter de se faire piéger, la règle d’or est simple : ne pas rappeler un numéro inconnu, surtout s’il est international. Des applications de filtrage d’appels peuvent également vous aider à éloigner les arnaqueurs.

Et si malgré tout, vous vous retrouvez submergé par des appels étrangers suspects, n’hésitez pas à contacter votre opérateur ou la police pour signaler le problème.

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Une autre type d’arnaque

Par ailleurs, il existe plusieurs autres types d’arnaques. Imaginez recevoir un appel d’un numéro qui semble tout à fait légitime, peut-être même affichant le nom d’une institution connue comme votre banque, un service gouvernemental ou une entreprise de confiance.

L’interlocuteur, d’une voix posée et professionnelle, vous informe d’une situation urgente nécessitant votre attention immédiate : un problème avec votre compte bancaire, une erreur de déclaration fiscale, ou une prétendue fuite de données personnelles.

Pour « résoudre » le problème, on vous demande de confirmer des informations confidentielles : numéros de compte, mots de passe, ou encore des détails de carte de crédit. C’est là que réside le piège. En réalité, vous parlez à un escroc qui utilise des techniques de manipulation psychologique pour vous soutirer des informations sensibles.

Cette méthode, connue sous le nom de « spoofing » ou usurpation d’identité, exploite la confiance que nous accordons aux numéros et noms affichés sur notre téléphone, nous amenant à baisser notre garde.

Ainsi, la clé pour éviter de tomber dans ce piège est de ne jamais partager d’informations personnelles au téléphone sans avoir préalablement vérifié l’identité de l’appelant par des moyens indépendants.

L’arnaque du wangiri est un rappel brutal que, dans le monde connecté d’aujourd’hui, la prudence est de mise. Avec un peu de vigilance et les bons réflexes, il est possible de déjouer les pièges tendus par les cybercriminels.

Alors, la prochaine fois que votre téléphone sonnera avec un numéro inconnu, prenez un moment pour réfléchir avant d’agir. Après tout, si c’est vraiment important, ils laisseront un message, n’est-ce pas ?

Et vous, avez-vous déjà été la cible d’une telle arnaque ? Partagez votre expérience et vos conseils dans les commentaires. Ensemble, faisons de l’espace numérique un lieu un peu plus sûr pour tous.

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