Supermarchés : La mauvaise nouvelle qui vient de tomber
Une augmentation importante des tarifs de l’alimentation en grande distribution est attendue après plusieurs années de baisse. Face à la forte hausse des coûts de production, des négociations ont lieu entre les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution.
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Des négociations compliquées entre les différents acteurs
Chaque année, des négociations ont lieu entre les fournisseurs et les distributeurs. Il s’agit d’une condition légale. En effet, avant le 1er décembre, chaque industriel doit transmettre ses conditions de vente (tarifs, délais de paiement …). Ensuite, les différents acteurs négocient jusqu’au 1er mars.
Les négociations sont particulièrement difficiles cette année avec la mise en oeuvre de la loi Egalim 2. Cette nouvelle législation change les règles puisque les matières agricoles sont non négociables, afin de protéger le revenu des agriculteurs.
Un autre facteur complique les négociations : la flambée des coûts de production en raison de la crise sanitaire. En effet, les prix des emballages, du transport, de l’énergie, ou encore de l’alimentation animale ont fortement augmenté.
Vers une hausse des tarifs des grandes marques
Selon l’Institut de liaison des entreprises de consommation, seulement 10 à 15 % des contrats sont signés à l’heure actuelle contre 40 à 45 % habituellement à cette période. Pour compenser l’augmentation des coûts de production, les industriels réclament une hausse de tarifs entre 5 et 7 %.
Si la grande distribution ne semble pas prête à accepter de telles hausses, une montée des prix semble inévitable. « On voit bien que tous les tarifs de nos fournisseurs demandent des augmentations de 6 à 7% […] il y aura des augmentations sur l’agroalimentaire français pour la part de matières premières » , a indiqué Michel-Edouard Leclerc.
Si la distribution accepte ces hausses de prix, la question est de savoir si cette hausse sera entièrement répercutée sur le prix final du produit ou non. Selon un cabinet spécialisé dans la grande distribution, les prix des produits alimentaires pourraient augmenter de 3 %.
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