Aides de la CAF : Attention, vous n’allez peut-être pas recevoir les versements
Actuellement, une nouvelle aide au logement de 600 euros est disponible. Mais, même si vous êtes éligible, il se pourrait que vous ne receviez pas vos aides de CAF sur votre compte en banque. En effet, la Caisse d’Allocations Familiales vient d’annoncer que certains comptes bancaires seront désormais bloqués par leurs services. Si vous possédez un de ces comptes pour recevoir vos aides de CAF, il vaut donc mieux en changer.
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Certains comptes bancaires ne recevront plus les aides de la CAF
Après cette mauvaise nouvelle annoncée par la RATP, la CAF a indiqué à ses allocataires que de gros changements auraient lieu dans peu de temps. Pour cause, dans le cadre de sa lutte contre la fraude, le gouvernement a décidé de bloquer les virements des aides de la CAF sur certains comptes bancaires. Le vôtre en fait d’ailleurs peut-être partie.
Selon le projet de loi de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) présenté par Gabriel Attal, ce changement implique notamment le blocage de comptes en banque non-européens. Ces comptes non identifiés en France ne pourront donc plus recevoir d’argent de la part de la CAF. Une nouvelle mesure qui sera mise en place dès 2024 et sur toutes les aides de la CAF (APL, RSA, prime d’activité, etc).
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Des frais supplémentaires à payer en cas de trop-perçu des prestations ?
Il s’agit « d’un message de fermeté à l’égard de tous les fraudeurs. Qu’il s’agisse de la fraude aux cotisations ou de la fraude aux prestations. Frauder, c’est voler, tout simplement », a ainsi déclaré Gabriel Attal, le ministre porteur de cette mesure. Mais, apparemment, ce n’est pas la seule qui sera mise en place en 2024. Effectivement, Gabriel Attal a également déclaré que des « frais » pourraient être à payer en cas de fraude.
Les fraudeurs qui auraient perçu des allocations et qui ne l’ont pas déclaré pourront notamment devoir rembourser le trop-perçu. Mais aussi payer des frais « de gestion » supplémentaires. Des frais qui serviraient à « faire reposer sur eux plutôt que sur les salariés et les entreprises le financement des opérations de détection et de recouvrement de ces fraudes« .
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