Une aide de 2750€ de la CAF pour apprendre à faire du vélo fait polémique
Une initiative locale a permis à sept femmes de financer leur apprentissage du vélo grâce à une aide de la CAF. Cependant, cette dernière n’a pas été appréciée par la grande majorité, provoquant la polémique.
Un magnifique projet qui prône l’autonomie
C’est une nouvelle qui semble incarner la solidarité et le dépassement de soi. À Audincourt, sept femmes ont entrepris un projet qui peut sembler banal : apprendre à faire du vélo. Un défi financé par la CAF du Doubs à hauteur de 2750 euros, permettant à ces apprenties de bénéficier de cinq séances pour maîtriser les bases du deux-roues.
L’objectif est d’offrir à ces femmes une nouvelle forme de mobilité, leur permettant de sortir de leur quartier et de favoriser leur autonomie. Le projet a été salué comme un véritable levier d’émancipation. La sous-préfète Sylvie Siffermann a même qualifié ces femmes de « pionnières« , soulignant que cette initiative pouvait devenir un modèle pour d’autres.
Leur engagement a été récompensé par une cérémonie officielle en sous-préfecture où elles ont reçu médailles et diplômes. Mais derrière ces sourires et cet élan positif, l’histoire a pris une tournure inattendue.
Une aide qui fait polémique
Si l’idée de promouvoir des mobilités douces séduit en théorie, la réalité de ce financement a provoqué un raz-de-marée sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes se sont indignés face au montant attribué. Certains se demandent si cette somme n’aurait pas pu être mieux employée.
Parmi les critiques, Charles Prats, un ancien candidat RN-LR, a ironisé sur cette aide avec un ton assez sarcastique : « Évidemment les finances de la France permettent à la CAF de donner 2750 à chacune de ces dames. […] Et vous, cher contribuable, qu’en pensez-vous ?«
Emmanuel Blézès, cofondateur de l’Institut Audace, a également exprimé son incompréhension, espérant même que tout cela ne soit qu’une plaisanterie. Pour eux, le budget alloué à cet apprentissage est perçu comme une mauvaise gestion des fonds publics.
Mais la polémique ne s’arrête pas là. Certains internautes s’interrogent sur la répartition de la somme : 2750 euros par personne ou pour les sept femmes au total ? L’absence de clarté alimente encore davantage le débat. D’autres rappellent que l’émancipation a un coût et que ces projets participent à améliorer la vie des bénéficiaires.