Zoopornographie: ce phénomène inquiétant qui se répand de plus en plus…
Depuis un an, l’association Animal Cross qui oeuvre pour le bien être animal, s’est fixé pour objectif de bannir la zoopornographie d’internet. Et pour ce faire, elle incite des hébergeurs comme Google à cesser d’abriter ce genre de contenu.
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Vers une fin de la zoopornographie?
Selon un récent rapport de l’association, les sites zoophiles comptabiliseraient chaque mois 1,5 millions de vues en France. Et ce chiffre pourrait en réalité être encore plus élevé car les sites pornographiques « classiques » abritent eux aussi des vidéos à tendance zoopornographiques. Pour arriver à ses fins, Animal Cross a lancé une pétition dans laquelle elle exige la fermeture de ces sites. Elle demande également leur suppression de ces vidéos des moteurs de recherche. Pour l’heure elle comptabilise 45 000 signatures.
Leur principal argument relève de la question sanitaire. « La zoophilie constitue un problème sanitaire pour les animaux et les hommes ». En effet, cette pratique favorise la transmission de maladies entre l’animal et l’Homme. Mais l’argument coup de poing reste celui des conséquences qu’engendre la pratique de la zoophilie sur les animaux. En effet, ces derniers souffriraient ensuite de séquelles physiques. Parmi elles, on relève un « panel de lésions variées ».
Encore un long chemin à parcourir
C’est grâce aux informations fournies par un lanceur d’alerte, que l’association Animal Cross a décidé d’enquêter sur le dossier. Elle a commencé par lancer une campagne de prévention contre les actes zoophiles avant de faire une pétition. Selon Benoit Thomé, président d’Animal Cross, il n’est plus question que les moteurs de recherche ferment les yeux sur ces pratiques. « Ils ne peuvent pas se dire de simples prestataires de services » affirme-t-il. « Concernant les hébergeurs européens, les premiers résultats sont encourageants puisque qu’OVH a accédé à notre demande de ne plus héberger huit sites zoopornographiques sur les neufs que nous avions identifiés » .
De son côté, Google a déréférencé une première liste de sites. Mais pour l’association ce n’est pas encore suffisant. « Il nous faut un engagement beaucoup plus ferme de Google » insiste Benoit Thomé. L’idéal pour lui serait de voir les moteurs de recherches s’engager par le biais d’une charte qui bannirait la promotion des vidéos zoophiles. Prochainement, une loi sur le bien être animal devrait être portée devant l’Assemblée nationale et le Sénat « On espère que les mesures concernant la zoopornographie en feront partie ».
En effet, la pratique d’actes sexuels avec des animaux relève de l’agression sexuelle. « Certains de ces amateurs revendiquent une relation amoureuse avec leur animal, ou évoquent une nouvelle expérience sexuelle… Mais la vérité est plus beaucoup plus crue : ces animaux sont victimes d’agressions sexuelles et de viols. Ils sont considérés par ces gens comme de simples sex toys, alors que le code pénal sanctionne les sévices sexuels sur les animaux » . Il faut savoir que selon le Code pénal, la zoophilie est punie de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
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