L’explosion d’un cachalot à la dynamite : le flop à éviter en période de crise du coronavirus
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En 1970, les Américains ont eu une idée aussi surprenante que stupide : faire exploser à la dynamite un cachalot échoué. Ce fait-divers peu connu fait de nouveau parler de lui, depuis que la municipalité de Doncaster, une localité anglaise, a publié une série de tweets rappelant cet événement. Doncaster s’est servi de l’explosion du cachalot, pour décrire la situation concernant les mesures à suivre en période de crise du coronavirus. Regardez la vidéo pour voir les archives de l’étrange explosion d’un cachalot.
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Pourquoi cette vieille histoire de cachalot refait surface aujourd’hui ?
La ville de Doncaster, dans le centre de l’Angleterre, a publié une dizaine de tweets dans le but de démontrer qu’il valait parfois mieux attendre, ne pas prendre de décisions à la hâte et d’observer, en attendant que ça passe. Pour illustrer cette théorie qui concerne évidemment la situation actuelle, en période de crise du coronavirus, la ville a choisi de rappeler un fait-divers qui s’est déroulé en 1970, dans l’Oregon. Il est connu que les cachalots échoués sur les plages prennent des années à se décomposer. C’est pourquoi, cette année-là, alors qu’un cachalot venait de s’échouer à quelques jours de Noël, il a fallu réfléchir à une solution pour se débarrasser de l’énorme cétacé.
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Un cachalot échoué s’était fait exploser à la dynamite en 1970
Bien vite, l’animal en décomposition aurait répandu une odeur nauséabonde à des centaines de mètres à la ronde. Les autorités ont eu peur que ces odeurs viennent gêner les habitants le soir de Noël. Il a été envisagé de découper le gigantesque animal en petits morceaux et de les incinérer. Mais là encore, peu de monde s’est porté volontaire pour réaliser ce travail peu ragoûtant. C’est alors, qu’une autre solution fut choisie : faire exploser l’animal à la dynamite afin que les mouettes et autres animaux terminent le travail en récupérant des morceaux déchiquetés et projetés sur la plage. Même l’ingénieur en charge de l’opération n’avait aucune idée de la quantité d’explosif à bourrer dans le ventre de l’animal. Il a préféré ignorer les conseils d’un militaire qui lui expliquait que quelques bâtons de dynamite suffiraient. L’ingénieur a utilisé… une demi-tonne d’explosifs.
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Le désastre de l’explosion doit nous servir de leçon
Le 12 novembre 1970, tous les habitants de la ville américaine de Florence sont venus assister au spectacle. Et là, c’est le drame. « La grande quantité de dynamite a projeté plein de morceaux de graisse de baleine dans l’air glacial, qui sont retombés comme de la pluie sur les témoins terrifiés », rappelle le compte Twitter de la municipalité de Doncaster. « Pour couronner le tout, la plus grosse partie du cachalot est restée exactement là où elle était. Le problème n’était pas terminé. En plus, à présent, il y avait des milliers de morceaux de ce problème, éparpillés à des centaines de mètres à la ronde ».
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Il vaut mieux laisser la nature faire que de s’en mêler
Quel est le rapport avec le coronavirus ? On y vient ! Après avoir envoyé des dizaines de tweets, de GIF et de photos drôle, le compte de Doncaster en vient enfin à sa conclusion : « On y voit trois grandes leçons à tirer en période de coronavirus : 1, N’ignorez jamais les conseils d’un expert. Ils savent de quoi ils parlent. 2, Parfois, il vaut mieux juste rester à la maison et ne rien faire, plutôt que de sortir et faire quelque chose de ridicule. Laissez la nature faire son cours. 3, Quand vous ignorez les conseils d’un expert et que vous agissez comme un idiot, vous finissez par tout recouvrir de graisse de baleine qui se répand partout. Alors restez chez vous ».
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Crédits : YouTube/KATU News, captures Twitter
