Vendre son animal de compagnie à un laboratoire ? La proposition honteuse qui fait bondir les défenseur de la cause animale
Ce 24 juin, la fondation 30 millions d’amis monte au créneau pour contester une loi proposant de vendre son animal de compagnie à un laboratoire. Un décret pointé du doigt comme un véritable recul en matière de protection animale d’autant qu’en plus, des alternatives existent !
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Vendre son animal de compagnie à un labo
Le 17 mars dernier, un décret est proposé par le gouvernement et permet de vendre son animal de compagnie à laboratoire. En plus, il s’agit d’une proposition qui va à l’encontre de la « directive 2010/63/UE de l’Union européenne encadrant la provenance des animaux promis à l’expérimentation.» Or, selon la fondation 30 millions d’amis, il s’agit d’un « terrible recul en matière de protection animale.» En plus, c’est une décision qui irait à l’encontre de l’opinion des Français puisqu’aujourd’hui, «86 % des Français souhaitent l’interdiction totale de l’expérimentation animale.»
En outre, l’association pointe un risque important de dérives avec notamment, le crime organisé qui pourrait s’engouffrer dans la brèche. « Cela risque aussi d’encourager un énorme trafic de chiens volés à leur maître pour être revendus à des laboratoires comme c’était le cas jadis.»
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Pour une solution alternative !
Vendre son animal de compagnie en laboratoire est considéré comme une solution de facilité pour la fondation 30 millions d’amis ! En effet, pour elle, « ce décret montre le manque de volonté politique pour chercher des méthodes substitutives à l’expérimentation animale, préférant la solution de facilité : celle de gaspiller des vies !» déclare Reha Hutin, présidente de l’organisme.
Jusqu’à présent, les animaux qui étaient utilisés pour les procédures expérimentales devaient « avoir été élevés à cette fin et provenir d’éleveurs ou de fournisseurs agréés.» Et si jamais la production était insuffisante, alors à ce moment-là, des dérogations pouvaient être mises en place. En plus, aujourd’hui, il existe une alternative avec le test « Valitox. » À partir de cellules humaines en culture, cela permet de déceler l’éventuelle toxicité aiguë d’une substance et surtout, n’est pas utilisée sur les animaux.