Ce veau se prend pour un chien depuis qu’il a été rejeté par sa mère et adopté par un couple
Adam et Emily ont craqué lorsqu’ils ont vu que l’un des veaux de leur élevage de vaches était rejeté par sa mère. Pour qu’il survive, ils l’ont nourri et chauffé à l’intérieur de leur maison. Depuis, le veau a pris ses aises et il pense être devenu un animal de compagnie.
Le veau est né différent
Adam et Emily Hopson, 33 et 32 ans, sont des éleveurs de vaches highland et de poules, près de Asheville, en Caroline du Nord. Ils ont hérité de la ferme familiale bâtie par la famille d’Emily au 18e siècle. Autant dire qu’ils s’y connaissent en matière d’animaux. Mais ce qu’ils vivent avec James, un petit veau highland, c’est du jamais vu ! « Lorsqu’il est né, il était si gros qu’on a pensé qu’il avait été privé d’oxygène et que son cerveau était endommagé », raconte Emily. Ils ont tout tenté pour que le veau se fasse accepter par sa mère, mais elle refusait de lui donner ses mamelles.
(Caters News Agency)
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Mais il cachait un grave problème sous ses poils
« Après l’avoir observé pendant des heures, on l’a aidé à se nourrir, en vain. On a fini par le prendre à l’intérieur. Après un mois, on l’a remis dehors. Il semblait en forme et actif et il ne présentait aucun signe qui aurait pu mettre sa vie en danger. » La race de highland sont des bovins qui ont de longs poils bouclés, une robe dense qui leur permet de survivre au climat d’Ecosse, leur pays d’origine. Caché sous les poils, ils n’ont pas remarqué que son nombril avait un problème. « Quand le docteur Jornigan est arrivé pour le castrer, il a dû le raser. C’est là qu’on a vu que son nombril n’avait jamais cicatrisé et qu’il était infecté ». Ils ont alors dû l’isoler et s’occuper de lui, de peur qu’il ne meurt de l’infection.
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James se comporte comme un animal de compagnie
Une fois guéri, James était complètement rejeté par les autres veaux, car il n’avait pas grandi avec eux. « Il se faisait chasser par les autres ou on l’ignorait. Alors on a acheté deux chiens orphelins pour lui tenir compagnie. Ils sont devenus super copains. » James n’oubliera jamais ses parents adoptifs qui étaient des humains, et ses premiers compagnons de jeu, les chiens adoptés pour devenir ses frères. Il est resté très docile, il aime se laisser caresser et vient souvent se frotter aux visiteurs. On dirait une grosse peluche, mais il reste un animal qui a fini par apprendre à vivre à l’extérieur.
